Ian SIMMS 


Souvenirs From the Future

Exposition collective
Du 24/01/2015 au 18/04/2015 à Marseille



L’exposition Souvenirs From the Future s’intéresse à la forme de l’anticipation,
telle qu’elle a pu se manifester dans la littérature (George Orwell, Aldous Huxley,
JG Ballard...) et le cinéma(Rencontre du troisième type, Blade Runner, Orange
mécanique, 2001, l’Odyssée de l’espace, Crash
...).
Malgré l’obsolescence inévitable de ses projections, par les problématiques qu’il énonce aux plans sociétal, politique, éthique, esthétique et technique, ce genre a paradoxalement forgé une mythologie de notre futur proche, produit de fantasmes et d’utopies, qui constituent un fonds commun de notre imaginaire et, plus paradoxalement encore, de nos réalités.
Une dizaine d’oeuvres mêlant photographies, installations, vidéos et sculptures, sont
présentées dans cette exposition.

Lieu : La galerie du 5ème
http://www.marseilleexpos.com/les-membres/liste-des-structures/la-galerie-du-5eme/
 
 

(dis)location

Exposition individuelle
Du 17/10/2014 au 19/12/2014 à La Seyne sur mer


« (DIS)LOCATION OU LE PRINCIPE DU BON VOISINAGE »
IAN SIMMS
Le Pressing, du 17 octobre au 19 décembre 2014

* Intervention de Christelle Alin et Yannick Liron le 11 décembre à 18h30

L’un des ressorts essentiels de la démarche artistique de Ian Simms est de qualifier l’art comme producteur de connaissance. C’est à ce titre que le Pressing l’a invité à concevoir une œuvre qui engage sa bibliothèque personnelle. Une partie du fonds de Ian Simms a ainsi été délocalisée au sein de l’espace d’exposition, puis augmentée par d’autres ouvrages, de sources extérieures, mais dont la présence s’est imposée comme nécessaire au fil de nos discussions. L’organisation des ouvrages repose sur un principe d’ « affinités électives », écartant les systèmes de classification traditionnellement en vigueur.

Cette bibliothèque est intégrée dans une installation qui actualise l’économie du studiolo, petite pièce privée réservée aux activités intellectuelles, fort répandue au XVe siècle dans les cours italiennes. Ce cabinet de travail avait pour spécificité d’articuler œuvres picturales et littéraires, afin d’accompagner et de nourrir l’étude. « (dis)location ou le principe du bon voisinage » emprunte au studiolo la mise en dialogue des textes et des images ; mais surtout, elle procède des modalités d’émergence de la connaissance sous-tendues par ce dialogue, et l’expérience d’un espace de pensée qu’il suppose.

Relevant d’une logique citationnelle, l’installation convoque Aby Warburg, J.G Ballard, Walter Benjamin, Charles Baudelaire, Samuel Beckett et Harun Farocki, qui constituent le socle de l’œuvre et sa matrice visuelle. A ces figures tutélaires répondent d’autres artistes, écrivains, philosophes, scientifiques, parmi lesquels Léon Trotsky, Günther Anders, Hanna Arendt, ou Michel Foucault. Chaque visiteur-lecteur, à travers son usage particulier de l’installation, opère des agencements dont les possibilités sont incommensurables. Cette ouverture sémantique est un pivot de l’œuvre et de la démarche de Ian Simms, qui privilégie les formes de la connaissance à celles du savoir. La frontière semble mince entre les deux notions, mais elle est fondamentale. Là où le savoir renvoie à l’autorité et à la stabilité des concepts énoncés, voire enseignés, la connaissance relève davantage d’un processus d’analyse fondé sur l’action et l’expérience.

Cette mise en évidence de la connaissance, conjointement aux penseurs convoqués, découle du positionnement intellectuel de Ian Simms qui interroge les échecs d’une modernité héritée des Lumières. Cette modernité, tendue vers l’émancipation des individus, avait pour cela appelé de ses vœux le règne de la Raison et placé sa foi dans le Progrès. L’histoire du XXe siècle en a révélé les écueils et apories : Raison et Progrès ont abouti à une réification et une aliénation des individus. Ce mouvement à rebours du rationalisme moderne ne passe pas par un refus ou un contre-pied qui s’inscriraient dans une logique binaire d’opposition. Afin de pouvoir penser et investir le contemporain, Ian Simms privilégie les seuils, les passages, les basculements, qui sont autant de vecteurs de l’émergence d’un troisième terme qui dialectise les oppositions.

« (dis)location ou le principe du bon voisinage » est une oeuvre résolument liminaire qui se fonde sur des maillages. A l’instar des porosités entre l’intérieur et l’extérieur du Pressing que l’installation aménage, nous pouvons la caractériser comme relevant de l’ « informe », tel que théorisé par Georges Bataille : « Un dictionnaire commencerait à partir du moment où il ne donnerait plus le sens mais les besognes des mots. Ainsi informe n’est pas seulement un adjectif ayant tel sens mais un terme servant à déclasser (…) » (in Documents, N°7, décembre 1929, Paris).


Le Pressing 10 rue Parmentier / place D. Perrin 83500 la Seyne-sur-Mer
Tél: 04.94.10.83.09 Fax: 04.94.10.85.43
ecoleba@la-seyne.com
http://www.la-seyne.fr/beauxarts/
www.la-seyne.fr


Cette bibliothèque est intégrée dans une installation qui actualise l’économie du studiolo, petite pièce privée réservée aux activités intellectuelles, fort répandue au XVe siècle dans les cours italiennes. Ce cabinet de travail avait pour spécificité d’articuler œuvres picturales et littéraires, afin d’accompagner et de nourrir l’étude. « (dis)location ou le principe du bon voisinage » emprunte au studiolo la mise en dialogue des textes et des images ; mais surtout, elle procède des modalités d’émergence de la connaissance sous-tendues par ce dialogue, et l’expérience d’un espace de pensée qu’il suppose.

Relevant d’une logique citationnelle, l’installation convoque Aby Warburg, J.G Ballard, Walter Benjamin, Charles Baudelaire, Samuel Beckett et Harun Farocki, qui constituent le socle de l’œuvre et sa matrice visuelle. A ces figures tutélaires répondent d’autres artistes, écrivains, philosophes, scientifiques, parmi lesquels Léon Trotsky, Günther Anders, Hanna Arendt, ou Michel Foucault. Chaque visiteur-lecteur, à travers son usage particulier de l’installation, opère des agencements dont les possibilités sont incommensurables. Cette ouverture sémantique est un pivot de l’œuvre et de la démarche de Ian Simms, qui privilégie les formes de la connaissance à celles du savoir. La frontière semble mince entre les deux notions, mais elle est fondamentale. Là où le savoir renvoie à l’autorité et à la stabilité des concepts énoncés, voire enseignés, la connaissance relève davantage d’un processus d’analyse fondé sur l’action et l’expérience.

Cette mise en exergue de la connaissance, conjointement aux penseurs convoqués, découlent du positionnement intellectuel de Ian Simms qui interroge les échecs d’une modernité héritée des Lumières. Cette modernité, tendue vers l’émancipation des individus, avait pour cela appelé de ses vœux le règne de la Raison et placé sa foi dans le Progrès. L’histoire du XXe siècle en a révélé les écueils et apories : Raison et Progrès ont abouti à une réification et un aliénation des individus. Ce mouvement à rebours du rationalisme moderne ne passe pas par un refus ou un contre-pied qui s’inscriraient dans une logique binaire d’opposition. Afin de pouvoir penser et investir le contemporain, Ian Simms privilégie les seuils, les passages, les basculements, qui sont autant de vecteurs de l’émergence d’un troisième terme qui dialectise les oppositions.

« (dis)location ou le principe du bon voisinage » est une oeuvre résolument liminaire qui se fonde sur des maillages. A l’instar des porosités entre l’intérieur et l’extérieur du Pressing que l’installation aménage, nous pouvons la caractériser comme relevant de l’ « informe », tel que théorisé par Georges Bataille : « Un dictionnaire commencerait à partir du moment où il ne donnerait plus le sens mais les besognes des mots. Ainsi informe n’est pas seulement un adjectif ayant tel sens mais un terme servant à déclasser (…) » (in Documents, N°7, décembre 1929, Paris).

Commissariat Marie Adjedj

Lieu : Le Pressing
 
 

Disparitions réciproques

Exposition collective
Du 14/10/2014 au 01/03/2015 à Angoulème


À l’époque d’une production foisonnante d’images et de leur extrême
diffusion, cette exposition propose d’envisager la trompeuse banalité à
laquelle ce médium pourrait être réduit. En s’appuyant sur des démarches
artistiques qui, encore aujourd’hui n’ont de cesse de l’interroger, il s’agit
d’explorer ce qui constitue l’image au-delà de ses seules apparences.
«L’image, assignée à une mimêsis encensée autant que décriée, est souvent
confondue avec cette fonction d’imitation ou de leurre. Ni l’industrialisation
des techniques de reproduction et de diffusion des images, ni l’invention
de l’abstraction par des avant-gardes artistiques au début du 20ème siècle
n’ont véritablement suscité la démocratisation d’une pensée ontologique
de l’image. Bien des artistes proposent cependant des oeuvres dont l’étude
aide à discerner l’image de l’imagerie.
« L’image a élu le visible pour se dissimuler ». Elle est « la respiration du
visible », « la modalité spécifique de la présence par laquelle se manifeste
l’absence de tout objet »… Parmi les définitions nuancées que Marie-
Josée Mondzain avance dans L’image naturelle*, l’une accompagne très
justement le choix des oeuvres constituant cette exposition : l’image serait le
« libre jeu des disparitions réciproques entre le monde et nous ».
Les oeuvres de la collection du FRAC Poitou-Charentes constituant,
avec quelques autres, cette exposition, s’agrègent ainsi selon trois axes
convergents : Fausses abstractions, l’image en dépit des apparences /
Effacements – altérations de l’image / La montée des images, processus
d’apparition et de perception.»
Alexandre Bohn

Lieu : FRAC Poitou-Charentes
http://www.frac-poitou-charentes.org
 
 

L’ETINCELLE QUI MET FEU A LA PLAINE

Exposition collective
Du 12/03/2012 au 12/05/2012 à Quito, Equateur



Lieu : Centro de Arte Contemporáneo, de la ville de Quito
http://artetpolitique.wordpress.com/partenaires/
 
 

l'institut des archives sauvages

Exposition collective
Du 17/02/2012 au 28/05/2012 à Nice



Lieu : Villa Arson
http://www.villa-arson.org/
 
 

Les années '68 et la question de l'art engagé

Conférence, performance, événement...
Le 10/02/2012 à Dunkerque



Lieu : LAAC musée de Dunkerque
http://museesdunkerque.voila.net/LAAC.html
 
 

Reconstitution de la ligue dissoute

Exposition collective
Du 18/11/2011 au 30/04/2012 à Gap



Lieu : Musée de Gap
http://museum.cg05.fr/
 
 

Vidéo'Val

Exposition collective
Du 04/11/2011 au 05/11/2011 à Paris



Lieu : Université Paris Est Creteil et Macval
http://www.u-pec.fr/pratiques/universite/presentation/video-val-2eme-edition-du-festival-de-videos-d-artistes-de-l-upec-447499.kjsp
 
 

un pas de côté/ a step aside

Exposition collective
Du 17/09/2011 au 17/12/2011 à St. Paul les trois chateaux


Dans le cadre du programme Résonance de la Biennale de Lyon 2011, l’association Not valid from fondée en janvier 2011 par Elodie Dufour (France) et Marianna Hovhannisyan (Arménie), deux commissaires d’exposition indépendantes, a été invitée à Angle art contemporain.

Un pas de côté/ A step aside accueille des artistes français, arméniens et sud africain ; Le collectif ART LABORATORY - Valentin BARRY - Patrick BERNIER & Olive MARTIN - Monique DERÉGIBUS - Le projet DVD REVOLUTION - Antoine LAMBIN - Ian SIMMS - Alban-Paul VALMARY

Lieu : Angle art contemporain
http://www.angle-art.fr/
 
 

Biennale Régionale de la Mémoire Populaire

Exposition collective
Du 10/10/2009 au 25/10/2009 à La Seyne sur mer


Sous la forme d’un parcours d’expositions, de photos, de films et de vidéos, cette manifestation propose un regard sur la Seyne-sur-Mer au temps des chantiers navals, sur la mémoire du travail qui s’y accomplissait mais également sur la réalité de la ville aujourd’hui.

Artistes plasticiens, photographes exposent leurs œuvres, réalisées sur place ou proposant la vision d’autres chantiers, d’autres industries, d’autres villes qui ont vécu ou vivent encore au rythme des transformations du monde du travail.

Avec les œuvres de : Alain Bernardini, Alexa Brunet, France Dubois, Clorinde Durand, Susanne Hetzel, Serge Le Squer, Serge Lhermitte, David Mozziconacci, Ian Simms, Jacques Windenberger.

Archives photographiques et télévisuelles, documentaires et films de fiction sont également au programme.

Lieu : Ville de La Seyne sur mer
http://laregie-paca.com/pdfs/progLaSeyne.pdf