Francine ZUBEIL 



L’œuvre est composée de 2 photos et un texte.
Juxtaposition de ces deux photos, imprimées en négatif sur transparents.
Pâle apparition de la photo. Une empreinte, une trace.
Photos au format des 4 fenêtres.
Répétition des images, comme un déploiement.
fenêtres à gauche : cintres + robe, fenêtres à droite : robe + cintres + le texte hors de contenance.
Le sens double échappe, hors de soi, hors de contenu, à la perte de contenance.

Un immeuble de bureaux abandonné de ses investisseurs, investigateurs, employés ... un immeuble hors habitant.
Un immeuble aux fonctions à redéfinir. Industrie laborieuse, dense ; un progrès qui dépasse les limites du perceptible, du tangible.
Déplacement des énergies et des compétences.
Quel est donc ce mouvement, cette migration au sein même de la cité ?

En plaçant ces images transparentes sur la vitre, on aperçoit en superposition la ville, les immeubles, les façades des buildings, la mer, l’échelle est inversée ; la lumière change, l’image aussi : elle devient une image fixe animée.
Les buildings et les images prennent la même fonction.
Fonction d’absence, mais présence forte dans le ténu.
Les uns et les autres sont vides de chaleur, vides des corps.
Les uns et les autres sont des espaces à être, des espaces à investir.
Espaces privés, espaces publics. Espaces intérieurs en tout cas.
Le rapport d’échelle est inversé.
La vitre est véhicule, elle sépare l’intérieur de l’extérieur.
Elle est la limite, la transparence, l’apparence.
Regarder la surface de la vitre, ou laisser son regard s’échapper, traverser. F. Z.

The work is composed of 2 photos and a text.
The juxtaposition of these two photos, printed as negative images on transparencies.
The pale apparition of the photo. A print, a trace.
Photos whose format reflects the four windows.
The repetition of images, like an unfolding.
Windows on the left: clothes-hanger + dress, windows on the right : dress + clotheshanger + the text hors de contenance.
A text that is untranslatable into English.
The double meaning is lost, out of control, out of bounds, a loss of composure.

An office building abandoned by its investors, investigators, employees ... a building out of inhabitants.
A building whose functions need to be redefined. Laborious industry, dense; a form of progress that escapes the boundaries of perception.
A displacement of energies and qualifications.
What is this movement, this migration at the housing project’s very heart? ?

The transparent images placed on the glass pane allow one to perceive superimposed images of the city, buildings, the facades of skyscrapers, the sea. Scale is inverted; when the light changes, so too does the image. It becomes an animated still image.
The buildings and the images take on the same function.
A function of absence, but sustained with a strong presence.
The ones and the others are devoid of warmth, the void of bodies.
The ones and the others are spaces to be, spaces to be invested.
Private spaces public spaces. Interior spaces in any case.
The relation of scale is inverted.
The windowpane is a vehicle, it separates the inside from the outside.
It is the boundary, transparency, appearance.
Gaze upon the surface of the windowpane or let one’s gaze drift, break through
F. Z.