Anna TOMASZEWSKI 

Vues de l'exposition Archimede t(h)rust, Terrail‚ Vallauris, 2022
Crédit photos Olivia Barisano

 
 
 
Archimede t(h)rust 2022
Grès émaillé‚ 33 x 25 x 16 cm
 
 
Au centre :
Archimede t(h)rust 2022
Grès émaillé‚ céramique‚ 36 x 53 x 170 cm
 
 
Archimede t(h)rust 2022
Grès émaillé‚ acier
 
 
 
Archimede t(h)rust 2022
Émail, céramique, 42 x 21 x 12 cm
 
Archimede t(h)rust 2022
Verre soufflé‚ acier‚ 74 x 15 x 15 cm
 
 
 
Archimede t(h)rust 2022
Porcelaine‚ 15 x 15 x 10 cm
 
 
 
Archimede t(h)rust 2022
Verre‚ silex‚ algue‚ étain‚ loupe‚ 70 x 70 x 145 cm
 
 
 
Archimede t(h)rust 2022
Plastique fondu, 46 x 42 x 20 cm
 
 

En jouant sur les échelles entre intérieur et extérieur, Anna Tomaszewski aborde l’espace d’exposition comme un aquarium aux nouvelles règles d’équilibre, puisant son inspiration dans l’univers des récits d’Italo Calvino.
Des fragments et des déchets trouvés dans différents milieux aquatiques sont multipliés et amplifiés sous différentes sculptures. Entre illusion et réalité, immergées ou suspendues dans l’espace, elles deviennent le leitmotiv d’une nouvelle cosmogonie, d’une éco-fiction.
« Archimede t(h)rust est un imaginaire fluide, évoquant l’importance d’une formule, d’une force particulière, imposant une tension à un corps immergé. C’est une force contraire, agissant à l’encontre de la gravité et poussant vers le haut, alors que tout semble inévitablement lesté vers le bas.

 

Un corps immergé est alors étiré entre deux forces contraires, l’immersion et l’expansion. Archimede t(h)rust, c’est cette surface fragile, ce ménisque et cette écume alourdies de matières organiques qui franchissent les limites et prolifèrent sous l’effet du réchauffement climatique. »

Stefania Angielini

En jouant sur les échelles entre intérieur et extérieur, Anna Tomaszewski aborde l’espace d’exposition comme un aquarium aux nouvelles règles d’équilibre, puisant son inspiration dans l’univers des récits d’Italo Calvino.
Des fragments et des déchets trouvés dans différents milieux aquatiques sont multipliés et amplifiés sous différentes sculptures. Entre illusion et réalité, immergées ou suspendues dans l’espace, elles deviennent le leitmotiv d’une nouvelle cosmogonie, d’une éco-fiction.
« Archimede t(h)rust est un imaginaire fluide, évoquant l’importance d’une formule, d’une force particulière, imposant une tension à un corps immergé. C’est une force contraire, agissant à l’encontre de la gravité et poussant vers le haut, alors que tout semble inévitablement lesté vers le bas.
Un corps immergé est alors étiré entre deux forces contraires, l’immersion et l’expansion. Archimede t(h)rust, c’est cette surface fragile, ce ménisque et cette écume alourdies de matières organiques qui franchissent les limites et prolifèrent sous l’effet du réchauffement climatique. »

Stefania Angielini


 

 

« Anna Tomaszewski me parle de l’élément eau, d’un imaginaire fluide, évoquant l’importance d’une formule, une force particulière, imposant à un corps immergé une tension. C’est une force contraire, agissant en opposition à la gravitation. Une force qui repousse vers le haut, alors que tout semble inévitablement lesté vers le bas. Tout corps immergé est alors tendu entre deux sens, celui de l’approfondissement, mystérieux, humide et inquiétant, et de l’essor, presque miraculeux. Nous parlons de surface, de ménisque, de limite, traversantes, traversées. (...)

À la poésie des reflets des formes irisées s’ajoute la perception de corps plus obscurs, plus lourds. En apesanteur, à la limite de l’observable et de l’enfoui, de l’indicible mais pressenti. Cette ligne d’horizon dont me parle Anna, cette ligne allusive qui dessine la limite et l’étendue à la fois, est peut-être le point référent. L’horizon marque ici la présence des corps dans l’espace. Il ne matérialise pas la limite, trace immuable d’une perception visuelle mais exprime une fonction possibilisante, donnant lieu aux deux dimensions.

 

C’est à cet endroit précis, sur cette ligne de contact, que les choses se donnent à voir.
Tout semble alors en suspens, incertain. Portés par les récits de l’artiste, ces compositions flottantes se chargent d’images aux combinaisons et associations perpétuelles. Ils échappent à une interprétation littérale, engourdie; éveillent en substance des fictions écologiques qui nous poussent à repenser notre rapport au milieu, au non-humain, au non-vivant. (...)

Anna évoque l’écume. Elle sourit et rappelle une écume légère, fine, ondulante. Celle qui viennent vous caresser les pieds. Je me remémore toutefois une mousse épaisse, formée par les vent turbulents et alourdie de matières organiques qui prolifèrent sous l’effet du réchauffement planétaire. (...) »

Stefania Angielini

« Anna Tomaszewski me parle de l’élément eau, d’un imaginaire fluide, évoquant l’importance d’une formule, une force particulière, imposant à un corps immergé une tension. C’est une force contraire, agissant en opposition à la gravitation. Une force qui repousse vers le haut, alors que tout semble inévitablement lesté vers le bas. Tout corps immergé est alors tendu entre deux sens, celui de l’approfondissement, mystérieux, humide et inquiétant, et de l’essor, presque miraculeux. Nous parlons de surface, de ménisque, de limite, traversantes, traversées. (...)

À la poésie des reflets des formes irisées s’ajoute la perception de corps plus obscurs, plus lourds. En apesanteur, à la limite de l’observable et de l’enfoui, de l’indicible mais pressenti. Cette ligne d’horizon dont me parle Anna, cette ligne allusive qui dessine la limite et l’étendue à la fois, est peut-être le point référent. L’horizon marque ici la présence des corps dans l’espace. Il ne matérialise pas la limite, trace immuable d’une perception visuelle mais exprime une fonction possibilisante, donnant lieu aux deux dimensions.
C’est à cet endroit précis, sur cette ligne de contact, que les choses se donnent à voir.
Tout semble alors en suspens, incertain. Portés par les récits de l’artiste, ces compositions flottantes se chargent d’images aux combinaisons et associations perpétuelles. Ils échappent à une interprétation littérale, engourdie; éveillent en substance des fictions écologiques qui nous poussent à repenser notre rapport au milieu, au non-humain, au non-vivant. (...)

Anna évoque l’écume. Elle sourit et rappelle une écume légère, fine, ondulante. Celle qui viennent vous caresser les pieds. Je me remémore toutefois une mousse épaisse, formée par les vent turbulents et alourdie de matières organiques qui prolifèrent sous l’effet du réchauffement planétaire. (...) »

Stefania Angielini

 
 
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