Agathe ROSA 

“Pour entendre les êtres de l'espace infini, il faut mettre au silence les bruits de la Terre"
Gaston Bachelard, Air et Songes

Ici, les liens n'existent que si nous prenons le temps de les contempler et l'équilibre précaire renaît inlassablement. Des volutes gracieuses et enroulées cachent une tension insaisissable. C'est un peu comme si le monde pouvait s'évaporer à chaque instant. Et qu'importe. Car soulevés par le vent de leur propre vitesse, les hommes dessinent des courbes devenant matières et couleurs. Répondant à l'appel du Soleil, le chant des feuilles frémit, la chlorophylle se dissocie et l'air scintille : un univers pointilliste où tout reste en devenir se déploie dans la ville.

 


"To hear the beings of the infinite space, we must silence the sounds of the Earth"
Gaston Bachelard, Air and Songes

Here, the connections exist only if we take time to contemplate them and the precarious balance reborns tirelessly. Graceful and coiled volutes hide an elusive tension. As if the world could evaporate at any moment. And what does it matter. Because raised by the wind of their own speed, men draw curves becoming materials and colors. Responding to the call of the Sun, the song of the leaves quivers, the chlorophyll dissociates and the air sparkles: a pointillist universe where everything remains in progress unfolds in the city.

 
 
 
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Nous savons tous que la lumière du Sud est différente de celle du Nord ou celle des Tropiques. Et ce n'est pas seulement une question de positionnement sur le globe terrestre, du jour de l'année ou des phénomènes météorologiques. C'est avant tout une question de perception.
La lumière… c'est la chose la plus commune qu'il soit, bien plus que le bois ou le métal, et pourtant c'est un des éléments les plus intimes. Je peux dire lumière pâle, lumière froide, lumière aveuglante, lumière chaleureuse,… elle reste toujours égale à elle-même ; ce ne sont que les sentiments qui changent.

En considérant la lumière comme un moyen de reconnaissance d'un espace – physique comme mental – il est alors possible de la relier aux hommes et aux territoires par le biais de l’écriture et d’un langage spécifique à chaque expérience : l’Atlas di luce.



We all know that the light of the South is different from that of the North or that of the Tropics. And it’s not just a matter of position on the globe, the day of the year, the time or the weather. It’s all above a question of perception. Light... It’s the most common thing that exists, much more than wood or metal, and it’s one of the most intimate elements. I can say pale light, cold light, blinding light, warm light,... it always remains equal to itself; only the feelings change.

By considering light as a means of recognizing a space – physical as well as mental – it is then possible to connect it to people and territories through writing and a language specific to each experience: the Atlas di luce.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
   
 
 
 
 
 
 
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