Olivier REBUFA 

Au cours des années 90, j’ai considéré que le cliché radiographique était un grand négatif et que la salle de radiographie de l’hopital pouvait devenir un studio de prise de vue. Au dela du photogramme qui marque les contours d’un ojet posé sur un papier argentique et insolé au laboratoire, le rayon X offrait aussi une vue possible de l’interieur. J’ai traité tous les clichésradiographiques par contact sur papier argentique et les ai révélés à l’aide d’éponges, de pinceaux, de serpillères imbibées de révélateur pour obtenir des révélations partielles et aléatoires pouvant faire penser parfois au dessin.
 
Prises de vue à l’hôpital, intallation de jouets sur plaques radiographiques pour la série Inhérences 1996
 
Autoportrait « Duel » 1990
Double face argentique avec inclusion de radiographies
120 x 200 cm

 
Autoportrait « Gemaux » 1990
Contact cliché radiographique sur papier argentique révélé à la serpillère

 
Autoportrait « Quasimodo » 1990
Contact cliché radiographique sur papier argentique révélé à la serpillère

 
Danse 1995
Contact de radiographie de poupée sur papier argentique

 
Inérences 1 1996
Radiographies de jouets, contacts sur papier argentique révélés à l’éponge

 
Inérences 2 1996
Radiographies de jouets, contacts sur papier argentique révélés à l’éponge

 
Inérences 5 1996
Radiographies de jouets, contacts sur papier argentique révélés à l’éponge

 
Inérences 6 1996
Radiographies de jouets, contacts sur papier argentique révélés à l’éponge

 
Chimères 1 1997
Radiographie sur toile émulsionnée
115 x 135 cm

 
Chimères 2 1997
Radiographie sur toile émulsionnée
115 x 135 cm

 
Chimères 3 1997
Radiographie sur toile émulsionnée
115 x 135 cm

 
Chimères 4 1997
Radiographie sur toile émulsionnée
115 x 135 cm

 
Clou 1998
Contact de radiographie sur papier argentique

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