Pascale MIJARES 

Mijares aime les objets, en particulier ceux d’occasion, trouvés au marché aux puces et autres brocantes. Ces collectes qui viennent grossir le nombre de ses collections, l’ont amenée à s’intéresser au musée et aux conditions d’existence des oeuvres au sein des collections. Pour Mijares, parler du musée, c’est d’abord parler des oeuvres et, au travers d’elles, de celui qui les crée. L’artiste est dans l’oeuvre, l’oeuvre est dans le musée, l’artiste est dans le musée.
Sous le titre générique de «A qui profite...?», Mijares présente trois sculptures extraites de son musée imaginaire qui relève autant du cabinet de curiosités que de la foire. En se jouant des équilibres précaires, du noble et du vulgaire, du rare et du banal, elle met en scène le «spectaculaire». Allant parfois jusqu’au ridicule, elle révèle les manipulations et les soumissions. Alain Domagala


A qui profite... #3 2004
Échelle de piscine, bottines en peau de loup de mer ballon, socle bleu
220 x 120 x 110 cm


A qui profite... 2004
Caisse de transport en bois, charnières, fermoirs,
pattes de cerf naturalisées, socle blanc
172 x 115 x 55 cm
Acquisition Fonds Communal de la Ville de Marseille, 2005


A qui profite... #2 2004
Porte plaquée érable, poignée ronde laitonnée, cales, panache d’orignal,
veste, blouse de laboratoire, veste de chasse
206 x 98 x 40 cm
Vues de l'exposition Mijares au Tableau, Galerie du Tableau, Marseille

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