Jean-Baptiste AUDAT 

Touré, fiers d'être marseillais 1998

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Descriptif :
Soixante-dix peintures environ réalisées sur différents supports dans des ateliers graphiques du Bénin.
Accrochées côte-à-côte, au-dessus, en-dessous, de haut en bas, sur la totalité d’un mur.

Contexte :
L’étude se situe au moment de la Coupe d’Europe de football, remportée par l’Olympique de Marseille. Mon sentiment est que cette victoire a, en quelque sorte, changé les mentalités, à une époque de morosité dans la ville.
C’est le fait que les buts aient été marqués par des joueurs d’origine africaine qui a motivé ma rencontre avec ces ateliers du Bénin. Je leur ai donc proposé mon portrait (photos) en tenue de footballeur, en train de jouer… au foot, qu’ils ont reproduit en peinture (tableaux).
À cette occasion, j’ai réalisé des photos du Maître et de ses apprentis à l’extérieur de l’atelier. Ils accrochent, brandissent, portent l’ensemble de leurs réalisations tels les supporters d’un club de foot.

Diffusion :
Création d'une affiche (60 x 40 cm).
Diffusion dans les différents Centres Sociaux de Marseille.
Conception graphique : Images en Manœuvre,
Tirage : 3000 exemplaires.

Développement :
Exposition au Centre Culturel Français de Cotonou en avril 1998, Bénin, et dans différents centres sociaux de Marseille.
Exposition à la Galerie Athanor, Marseille.

Epilogue :
Match, 1999/2000.
Un retour à cette expérience a été de produire des prises de vue photographiques, un à un, des joueurs des équipes de football des quartiers de Marseille et de proposer la reproduction en peintures (50 fixées sous-verres) à partir de mes photos à des atliers graphiques du Mali, avec au dos, un message personnel écrit et adressé du peintre africain au joueur marseillais.
Suite au projet, l’équipe d’Art-Cade réfléchit à de nouvelles propositions. Par exemple la création de grands panneaux peints représentant une équipe entière d’un quartier de Marseille.

Expositions :
Galerie des Grands Bains Douches de la Plaine, septembre 2000.
Centres Sociaux de Marseille : Baussenque, Consolat-Mirabeau, La Castellane.
Texte critique de Jean Cristofol.