Anne PESCE 


SEULE DANS MON APOLLO

Exposition individuelle
Du 19/11/2022 au 14/01/2023 à Bruxelles



Lieu : Modesti / perdriolle Gallery
http://www.modestiperdriolle.com
 
 

SIGNATURES Le Salon des Editions, multiples et objets d’artistes

Exposition collective
Du 08/12/2018 au 21/12/2018 à Nice


Présenté au Narcissio, dans un cadre intimiste, Signatures est le nouveau salon dédié aux pratiques éditoriales contemporaines à Nice. Signatures rassemble pour la première fois des éditeurs de la région (galeries, artistes, institutions) autour de productions particulières et/ou rares (catalogues, livres d’artistes, objets, éditions limitées, multiples, disques…). Rompant avec l’esthétique du stand et des foires, l’espace scénographié par Xavier Theunis sera ouvert pendant deux semaines à la circulation des visiteurs.
Les artistes : Thierry Chiaparelli • Mathilde Dadaux • Aïcha Hamu • Stéphane Magnin • Arnaud Maguet
David Mahler • Anne Pesce • Pascal Pinaud • Isabelle Rey

Les Editeurs
Espace de l’Art Concret • Galerie Catherine Issert • Galerie Eva Vautier • Galerie Pierre
Les Disques en Rotin Réunis • Les éditions DEL’ART • Musées nationaux des Alpes-Maritimes
Nouveau musée national de Monaco • Pavillon Bosio (EMAP Monaco) • Villa Arson • Ville de Nice

Lieu : Le Narcissio
http://le-narcissio.fr/asso/EVENEMENTS/1812_Signatures.html
 
 

La leçon de musique - peintures 2017 - 2018

Exposition individuelle
Du 19/05/2018 au 27/05/2018 à Mouans-Sartoux


L’eac. présente, dans un dispositif spécifiquement
conçu pour l’occasion, les oeuvres récentes de l’artiste.
Ses peintures s’organisent sur le mode de la « résonnance »
chère tout autant à Cézanne qu’à Schubert.
Il est ici question de couleurs sonores, de timbres et d’harmoniques, de rythmes et de mouvements.
À l’occasion de la Nuit européenne des Musées,
Anne Pesce et la pianiste Eve Risser proposent
un moment musical dans l’exposition le samedi 19 mai.
Samedi 19 mai • 17h / 19h
Le seul parce que sans pourquoi possible
Transcription au piano par Eve Risser des peintures d’Anne Pesce.

Lieu : Espace de l'art concret
https://www.espacedelartconcret.fr/expositions/a-venir
 
 

MOI ET LES AUTRES

Exposition collective
Du 22/07/2017 au 19/08/2017 à Saint-Paul de Vence



Lieu : Galerie Catherine Issert
http://r.newsletter.galerie-issert.com/7b2sl0fqbaff.html
 
 

C'EST PLUS FORT QUE NOUS

Exposition collective
Du 06/07/2017 au 05/08/2017 à Toulon


À chacun son protocole, pour Anne Pesce, il s'agît de prendre son vélo tous les matins en direction de l'est, et de parcourir une boucle de 40km de Vence à Vence.
Le point de départ est immédiatement et irrévocablement le point d'arrivée. Bien sûr, entre le premier élan et le dernier effort, il se sera écoulé plusieurs heures, synthèse en mouvement d'un plan cinématographique du paysage entre le Baou de Saint-Jeannet, le Col de Vence et la mer. Passer la ligne de départ pour atteindre la ligne d'horizon.
À l'arrivée dans l'atelier, l'enjeu est de condenser un rythme, une allure, un souffle, pour en produire la lecture d'un paysage en un plan, une surface, un format où la ligne, inscrite en réserve, se veut changeante. On la perçoit dense, orageuse, lumineuse, aérienne, parfois prégnante parfois absente, elle ne se limite pas.
Les peintures d'Anne Pesce sont la typologie d'un paysage utopique, inventé, mais aussi la conjonction de faits réels tels que l'imposent le cycle solaire sunrise sunset1, le passage imperceptible des masses sombres aux masses claires, les mutations du gris au bleu, les trouées lumineuses d'ocres rouges, tout un ensemble de dérapages, un jeu panoramique vers la ligne de fuite destiné à l'élaboration d'une image mentale.

La peinture doit être finie en deux couches, sans aucun retour en arrière possible. On ne rejoue pas le temps passé. L'instant est saisi au passage mobile du vélo sur le bitume. Chorégraphie élaborée du cycle de la roue, du cycle de la lumière, du cycle du temps, cet harmonium marque les limites laissées aux gestes de l'artiste sur la surface de la toile, un simple Aller/Retour en deux étapes.
Parce qu'elle est l'expérience optique du paysage, il n'existe pas d'autres moyens. La première couche aura été pensée en fonction de la seconde. Penser à l'arriver avant d'engager le départ.
Pour Anne Pesce, il n'est pas question d'une empreinte mémorielle mais simplement de l'idée de donner à voir une expérience picturale, qui se révèle elle-même être un prétexte. Se mettre en mouvement, décoller de la surface de la toile et créer une percée dans l'espace plan pour retrouver la dimension colorée du paysage. Il ne s'agît plus de route, de montagne, ni de végétation mais du paysage mental de la couleur elle-même, dans ce que cette matière/couleur nous parle de plan, de volume, de lumière. Revenir au langage premier de notre vision.

« La question se pose en terme simple. Quand je peints, je cherche le paysage dans l'effet du paysage. J'ai toujours eu cette relation à la touche, la question du rapport de la touche à la blancheur de la toile ; c'est la blancheur du support qui produit la lumière. Comme un joueur d'échec, je suis dans l'obligation de penser la finalité pour produire la chronologie des gestes nécessaires à sa réalisation. La peinture est une activité mentale, c'est un plan qui doit être pensé en volume par la succession des couches en espaces libérés ou conquis ».

Pour Jean-Philippe Roubaud, le protocole est tout autre. La pratique du dessin, contrairement à la peinture se réduit à la nature minimale du support et de l'outil. Penser en terme de couches successives n'est pas constitutif du dessin, celui-ci inscrit le geste dans quelque chose de beaucoup plus primitif : le recouvrement de la surface du papier et/ou sa possible disparition, sans jamais tenir compte de la notion de couche.
À l'instar de la photographie, où tout n'est question que de présence/absence de noir, le dessin est la matérialisation à la surface du papier du théâtre des ombres, part obscure de la mise en lumière.
Le protocole de l'artiste est très lié à la figuration, utilisant une iconographie reconnaissable, identifiable à quelques égards. Tout d'abords la bulle - homo bulla - représentation de la brièveté de la mort ; puis en son sein, la fenêtre, figure emblématique dans l'histoire de l'art de lumière divine, objet de mise en perspective, métaphore de la fenêtre ouverte sur le monde, camera obscura... La composition de l'ensemble est pensé sous l'égide du nombre d'or.
Le trouble s'opère dés lors que nous avons passé cette première étape de la reconnaissance. Rapidement on comprend que l'artiste n'a fait que nous dérouter de ce qui est réellement en présence, car si il ne peint pas, il en utilise certains substituts.
Le travail préparatoire dans la pratique du dessin chez Jean-Philippe Roubaud définit le protocole de l'artiste. Cela passe pour cette série, par le format de 50 x 50 cm et l'absolue nécessité de laisser à jour - en lumière par le seul état brut du papier - les éléments de la réserve avant toute pigmentation. La bulle apparaît simultanément en forme figurée et en totale abstraction, comme une tache masquée.

« Je pense le dessin comme un peintre. Je pense le papier comme quelque chose qui est dans l'épaisseur sur laquelle je vais travailler un fond, alors que ça n'existe pas dans le dessin. C'est ce volume, cette matérialité du support, qui a replacé la peinture dans les questions contemporaines tel qu'a pu le faire Support/Surface. Plus besoin de cadre, le tableau n'est plus une fenêtre ».
Dés lors, il devient évident que nous ne percevons plus les bulles dans une imagerie aérienne enfantine, mais plutôt comme un motif qui reste à la surface, pur produit abstrait et conceptuel.

Au regard du face-à-face de ces deux artistes, Anne Pesce et Jean-Philippe Roubaud, il semble se succéder l'alternance de la toute différence ; comme une succession de faits en rien commun les uns aux autres.
Pourtant, il y a nécessité au côtoiement, comme si celui-ci était régie par des règles et des lois de concordance. De cette mise en présence obligée, les formes deviennent signes, créant une ligne de force, un point de rencontre, voir même l'occasionnant en toute impunité. Les lois qui régissent le face-à-face implique une survivance de ce qui oppose, non dans la contradiction, mais dans la capacité intrinsèque de s'y retrouver, et finalement de s'en soustraire.
On le sait, la nature même de l’œuvre est ambiguë. Elle ne peut être réduite à la matérialité des éléments constitutifs qui l'ont vu naître : le dessin pour Jean-Philippe Roubaud et la peinture pour Anne Pesce.
Faux semblants, narration de l'expérience d'un paysage ou inscription d'un tracé sur le plan, il est avant tout question de territoire, de matérialité, de protocole et de citation narrative ou culturelle comme une libre transcription ou prétexte à en expérimenter les illusions.

Il y a un point de conjonction : comment aborder la surface du plan. Les deux artistes sont à fleur de la surface. Jean-Philippe Roubaud, dans la spécificité propre au dessin et Anne Pesce dans celle de la peinture. Point de rencontre quasi copier/coller dans des champs picturaux pourtant tellement opposés.
Les deux artistes ont vraisemblablement trouvé une solution commune pour voir le monde.
Anne Pesce exprime une pratique éminemment abstraite, avec des protocoles abstraits, mais l'objet produit est une exclusivité de la figure, celle du paysage.
Tandis que Jean-Philippe Roubaud, semblant s'astreindre à la figuration par la citation de la fenêtre ouverte ou de simples bulles en suspension, rend compte d'une totale abstraction.

C'est plus fort que nous. Toute la question du rapport au réel sous les traits de la narration figurative ou abstraite n'invite qu'à une ligne d'horizon, authentiquement libre et affranchie. Ce qui naît sur la toile ou la surface du papier n'est pas une image ou un événement, mais une expérience, celle de la conscience de l'artiste qui traverse un territoire, que ce soit un paysage ou un champ artistique.

Estelle Epinette

note 1 : heures de lever du soleil et de coucher du soleil

Lieu : Galerie La Porte Étroite
https://www.facebook.com/laportetroite/
 
 

LA VITESSE DE LA LUMIÈRE EST DE 300 000 Km/s

Exposition individuelle
Du 04/03/2017 au 04/06/2017 à Nice


Anne Pesce est peintre. Depuis 25 ans, elle voyage à travers les Terres Australes, l’océan Antarctique, l’Islande, Oslo, Helsinki, Tokyo, New-York... Elle parcourt des kilomètres, à pied, à vélo, en bateau, en avion... à la recherche de formes et de vues qu’elle rapporte à l’atelier. Cette expérience des paysages, naturels ou urbains, est retranscrite dans ses tableaux.
Pour son exposition personnelle à la Galerie de la Marine, l’artiste a choisi de montrer pour la première fois, non pas ses grands formats abstraits, mais ses carnets de dessins, commencés en 1993. Il s’agit d’un ensemble de 23 documents composés de masses colorées. Une vidéo- agenda restituant une année de dessins quotidiens, une intervention à la
peinture à même le sol de la galerie et trois dessins à la mine de plomb de chevaux, en pied, taille réelle sur toiles libres, viendront compléter cet ensemble.
Quand Anne Pesce peint, dessine, filme, regarde, elle se met à penser que les mouvements de son corps informent l’espace, lui donnent une dimension, une amplitude à l’échelle de l’énergie du déplacement. Selon Einstein, il existe une relation inséparable entre le temps et la vitesse du signal. Ainsi, l’artiste proportionne des surfaces aux durées nécessaires pour les parcourir. Scrupuleusement, elle étire et étale dans des dessins, des amplitudes calculées à l’échelle de chaque trajectoire spatio-temporelle.
Faire l’expérience spatiale des heures, des minutes et des secondes sera donc le thème de son exposition. L’espace de la Galerie de la Marine verra se déployer des carnets, des dessins et s’ouvrir les 366 pages de l’agenda 2016. Le visiteur ira des uns aux autres, se faisant l’initiateur de son propre itinéraire. Il se verra, déformant le territoire commun à tous, pour le mettre à la mesure de sa marche. « C’est l’expérience d’une intime temporalité que j’aimerais faire vivre à chacun universellement assuré que la vitesse de la lumière est de 300 000 km/s ».
Anne Pesce enseigne à l’Ecole Municipale d’Arts Plastiques de Nice. Elle est née en 1963 à Pantin. Elle vit et travaille à Vence et est représentée par la galerie Catherine Issert.

Lieu : Galerie de la Marine
http://www.nice.fr/fr/culture/musees-et-galeries/galerie-de-la-marine
 
 

SUNRISE SUNSET, Années new-yorkaises

Exposition individuelle
Du 27/08/2016 au 05/10/2016 à Tourrettes sur Loup


Le soleil va verticalement de haut en bas, croise l’horizon : il fait jour, il fait nuit. Peindre relève du même processus, un geste qui va Nord - Sud - Est - Ouest, toujours exprimer ce qui nous tombe sous les yeux affecté des phénomènes météorologiques.
L’exposition rassemble trois années new-yorkaises, des séries de peintures centrales avec en perspective celles anciennes et récentes.

Lieu : Château musée de Tourrettes sur Loup

Jean-Charles Blais, Denis Castellas, Anne Pesce, Adrian Schiess, Gérard Traquandi

Exposition collective
Du 26/07/2011 au 13/08/2011 à Saint-Paul de Vence


Galerie Catherine Issert
1975 - 2011

Dans le cadre de la manifestation, L’art contemporain et la Côte d’Azur, un territoire pour l’expérimentation, 1951 - 2011, la galerie Catherine Issert propose un cycle de 6 expositions marquant sa collaboration avec de nombreux artistes contemporains liés à la Côte d’Azur et dont la création s’inscrit dans un courant international.
Jean-Charles Blais, Denis Castellas, Anne Pesce, Adrian Schiess, Gérard Traquandi
Cette exposition nous parle d’histoires de peintres, avec un regard exhaustif sur la peinture actuelle. Les artistes y montent leurs créations les plus récentes.
http://www.artcontemporainetcotedazur.com/programmation/les-autres-lieux-d-experimentation/galerie-catherine-issert/

Lieu : Galerie Catherine Issert
http://www.galerie-issert.com

OVALE

Exposition individuelle
Du 14/05/2011 au 30/06/2011 à 06560 Valbonne Sophia-Antipolis


OVALE
peintures, dessins, céramiques et vidéos

"et j'analyserai les actions et les appétits des hommes, comme s'il était question de lignes, de plans et de solides."

«I shall consider human actions and desires in exactly the same manner, as though I were concerned with lines, planes, and solids.»
Spinoza L'Éthique Ethics

Le jour du vernissage, PERFORMANCE DE PAAL NILSSEN-LOVE UNE IMPROVISATION BATTERIE SOLO AVEC LES VIDÉOS DE ANNE PESCE

Lieu : Médiathèque Communautaire de Valbonne Sophia-Antipolis
http://www.mediatheque-casa.fr