Diego GUGLIERI DON VITO 


Domus

Exposition collective
Du 10/09/2023 au 23/12/2023 à Pont en Royans


L’exposition collective Domus réunit des artistes de différentes générations et pays. Le titre cite explicitement le sujet qui fédère ces créateurs et créatrices issu.es de milieu et formations divers.

Le terme latin « domus » aurait été déjà employé dans l’antiquité préromaine pour désigner la maison, l’habitation, mais également le foyer familial. L’exposition inscrit son parcours dans un langage formel universel et propose des objets reconnaissables, des pièces entre l’art et le design, des capsules de vie quotidienne et aussi des formes qui touchent à une façon d’habiter plus évocatrice, immatérielle et intime. Les œuvres présentées dans l’exposition font donc référence à l’espace domestique dans un sens symbolique, introspectif, et aussi dans une acception plus formelle et matérielle.

Faisant allusion tant à des moments de vie qu’à des ambiances connues, l’exposition présente la vie domestique comme le cœur relationnel par excellence. La maison c’est l’endroit où nous construisons nos liaisons les plus profondes, mais aussi là où nous nous entourons d’objets qui nous font nous sentir bien.
Le public découvrira des œuvres qui rappellent des éléments familiers, qui évoquent un imaginaire collectif et partagé, des œuvres à traverser ou dans lesquelles se poser, ou encore des objets aux fonctions détournées.

Déployée dans l’ensemble des espaces du centre d’art, l’exposition peut se visiter de manière circulaire. La fin et le commencement peuvent être choisis par le public qui remarquera, dans la succession des salles, des références directes à la vie en intérieur tout comme une version plus sensible de l’habitat, du lieu de vie et à vivre, où les souvenirs et les affects s’entremêlent.

Lieu : La Halle
https://www.lahalle-pontenroyans.org/spip.php?article141
 
 

Balade Sans Fin

Exposition collective
Du 09/06/2023 au 29/07/2023 à Lyon


À la faveur de l'été et de la flânerie sur les quais de Saône, l'exposition BALADE SANS FIN réunit deux artistes attentifs à ce qui se révèle au détour des errances. Logées dans une dimension expérimentale, leurs œuvres se livrent dans l'intimité soudaine ou progressive des rencontres.

Georges Rey est cinéaste, photographe et commissaire d'expositions. Ses films expérimentaux privilégient les plans fixes et ne font pas intervenir le montage, laissant alors toute liberté au sujet filmé.

Si on s’amusait à faire une liste des sujets évoqués dans les films de Georges Rey de la fin des années 60 à la fin des années 70, on obtiendrait un étrange agglomérat, fait de vaches, de corps nus, de punk, d’eau, de pantalons de cuir et de fleurs. Une liste à la limite du surréalisme et de l’incohérence. Or, il suffit d’un peu de chronologie pour voir apparaître au fil du temps une évidente suite. Tout est une question d’histoire, d’une décennie à l’autre, de l’utopie au désenchantement. Car Georges Rey ne se contente pas de montrer, il temporise le regard et met en scène la manière de voir.
De l’instant de la rencontre subjective à sa disparition dans l’énergie du moment.
Pour cette exposition en duo à La BF15, l'artiste nous invite à parcourir un ensemble de captations photographiques, filmiques, sonores ou encore de bribes de paroles, qui achoppent des scènes aussi furtives que manifestes.

Entre écriture et peinture, le travail de Diego Guglieri Don Vito s'envisage comme un univers. Par touches, dans un ensemble de transats peints et disséminés dans l'espace, ou par immersion, dans l'ampleur d'un mural, sa proposition colorée esquisse un paysage. En dialogue avec les œuvres de Georges Rey et le panorama extérieur, il invite le public à la pause et la contemplation.

"Je commence à peindre le plus souvent à l’aérographe. Cette phase-là est très libre, elle laisse place à beaucoup de ressenti vis-à-vis de la peinture. J’aime dire que c’est le moment où les couleurs font connaissance entre elles, et où je fais connaissance avec elles. (...) C’est un peu comme le début d’une soirée où les invités commencent à discuter, parfois l’ambiance met du temps à prendre, il faut trouver le dosage, comme le bon moment où on commencerait à baisser la lumière. Ce que je cherche à ce moment c’est à être surpris, qu’il se passe quelque chose : qu’il commence à y avoir peinture."

Lieu : La BF15
https://labf15.org/