Caroline DUCHATELET 

Encres
 
regards-respiration Lire

La montée ou le mouvement d’une lumière sont accompagnés d’un geste circulaire, l’appareil photo tenu à bout de bras, le temps d’une expiration ou d’une inspiration.

Se conjuguent différents rythmes - celui du vent, de l’air, du paysage, un état intérieur, la montée ou l’effacement de la lumière, ses variations. Un geste se cherche sans être focalisé par le regard et tente de s'accorder au plus près à ces différents rythmes. La figure du paysage s’efface, reste une intensité de lumière ou d’ombre.  

Cette recherche prolonge la pratique vidéo. Il s’agit toujours d’une forme d’image-mouvement qui ne se fixe jamais vraiment. Il est toujours question de flux, de l’insaisissable flux de la lumière, sa consistance à la fois physique et immatérielle, sa temporalité, ses résonnances, mais approchés autrement, le temps d’un souffle.

Les regards-respiration sont imprimés en encre pigmentaire. Ces tirages sont très chargés en encre et ont une qualité tactile et picturale - beaucoup de ce travail se joue dans des nuances fines d’ombres et de lumières qui prennent leur intensité dans la matière sombre de l’encre, en particulier pour les nocturnes.

Le format des tirages varie dans des dimensions proches de 40x70cm.



 
Photogrammes Lire

Caroline Duchatelet filme l’aube, les mouvements changeants de la lumière aux heures intermédiaires ou par temps instables. Certains enregistrements video ne deviennent pas films. Ils constituent un flux de milliers d’images qui sont autant de millièmes de secondes d’une aube ou d’un mouvement de lumière qui s’est enregistré. Elle en extrait des photogrammes, ensuite exposés seuls ou par ensembles. Ces images ne sont pas des photographies prises avec l’intention de fixer un instant unique: elles font partie d’une récolte constituée de milliers d’images qui correspondent à un flux de lumière et de couleur.
Le nombre et le choix des photogrammes sont déterminés par le lieu dans lequel ils sont présentés. Cela se passe à la fois dans leur espacement temporel (sur le banc de montage, dans les laps de temps choisis entre les photogrammes) et spatial (lors de l’accrochage). L’aube ou le mouvement de lumière se décline ainsi rythmiquement selon l’architecture qui l’accueille et parfois aussi selon le passage de la lumière du jour dans cette architecture.

Les photogrammes sont imprimés en encre pigmentaire. Ces tirages sont très chargés en encre et ont une qualité tactile et picturale - beaucoup de ce travail se joue dans des nuances fines d’ombres et de lumières qui prennent leur intensité dans la matière sombre de l’encre, en particulier pour les nocturnes.

Le format des tirages varie dans des dimensions proches de 40x70cm.



 
Retour