Katia BOURDAREL 


Pop-up

Exposition collective
Du 18/04/2014 au 06/07/2014 à Marseille


Cette exposition, en écho à la publication [Vingt ans après...] qui rassemble des textes réflexifs sur la notion de résidence et de création, présente une sélection d'œuvres réalisées durant les résidences à Astérides. L'exposition offre aussi l'occasion de produire et montrer de nouvelles œuvres. Il ne s'agit pas de réaliser une présentation thématique, mais de montrer des parcours et des pratiques singulières, qui toutes se rejoignent.

Avec les œuvres de:
Saâdane Afif, Gilles Barbier, Katia Bourdarel, Gaëlle Choisne, Anthony Duchêne, Chloé Dugit-Gros, Jimmie Durham, Pierre Malphettes, Claire Maugeais, Elodie Moirenc, Nicolas Momein, Jean-Christophe Nourisson, Bruno Peinado, Sandrine Raquin, Bettina Samson, Claire Tabouret, Sarah Tritz & Emilie Perotto, Raphaël Zarka

Lieu : 3ème étage de la Tour Panorama Friche la Belle de Mai
 
 

Le long chemin

Exposition individuelle
Du 09/11/2013 au 11/01/2014 à Istres


LES BIENFAITS DE LA LUNE1

Vendredi soir s’inaugurait au centre d’art contemporain intercommunal à Istres, l’exposition Le long chemin de Katia Bourdarel, artiste vivant et travaillant à Marseille selon la formule consacrée, même si elle en dépassé les frontières depuis bien longtemps… Il n’en demeure pas moins  que c’est la première exposition d’envergure autour des mondes désenchantés de l’artiste. Le centre d’art se voue tout entier aux oeuvres de Katia Bourdarel et crée les conditions idéales aux déambulations bucoliques de ces si longs chemins qui ne nous mènent nulle part2…

« Quand l’œuvre d’art en elle-même se dresse, alors s’ouvre un monde, dont elle maintient à demeure le règne. » Martin Heidegger

Il est presque toujours déplaisant pour un artiste de s’entendre parler de son univers tant la formule est plate et un peu fourre tout. Mais en ce qui concerne Katia Bourdarel, difficile d ‘échapper à l’idée qu’elle est à la base d’un monde qui lui est propre et identifiable, à l’origine d’une technique virtuose que l’on reconnaît au premier coup d’œil, ranimant les médiums surannées que sont l’aquarelle et la peinture à l’huile et qu’elle nous embarque dans des mondes dans lesquels le spectateur entre sur la pointe des pieds tenaillé entre émerveillement et sentiment d’inquiétude…  
 
Dans les œuvres de Katia Bourdarel, chaque élément nous attire autant qu’il nous effraie, comme la femme lunatique pouvant à tout moment, se retourner contre son amant… Une cabane de bois brûlé et miroitante dans laquelle des secrets féminins se chuchotent Le secret, 2013, le reflet obscur et intimidant des ailes brûlées d’un Eros trahit pas sa bien aimée les larmes lourdes, 2013.  Des jeunes filles lunaires qui gambadent dans les forêts aquarellées des images fugaces de la vidéo Ailleurs, 2013.  Femmes fleurs qui se confondent avec la nature ou Ophélies enténébrées qui s’enfoncent dans des eaux sombres et qui répondent si bien aux vers baudelairiens : « En elle le noir abonde : et tout ce qu’elle inspire est nocturne et profond.3».  Les images de l’artiste sont peuplées de personnages mélancoliques, jeunes femmes et jeunes garçons prisonniers à la fois des destins des mythes auxquels ils appartiennent que de leur adolescence. Ils sont l’évocation de figures symboliques qu’ils nous rappellent autant que les jeunes filles lascives de Virgin Suicide. Les esthétiques de Sofia Coppola et Katia Bourdarel n’étant pas si éloignés, dans les images, dans les silences et dans les rythmes. Les rythmes de l’attente et de l’ennui qui poussent parfois au désespoir… Quelques chose de cinématographique est lisible chez Katia Bourdarel, autant dans son découpage des images, dans ses compositions ou dans la pause de ses personnages que dans ses installations qui sont de véritables mise en scène où se trament une histoire sans que l’oeuvre soit narrative. Elle environne le spectateur dans une ambiance et dans un sentiment qui lui fait vivre le solipsisme de ses personnages. Véritables expériences esthétiques, sensuelles et introspectives, aux atours vénéneux des plus beaux poèmes mais desquelles on ne revient pas indemnes… 

Céline Ghisleri




1- Les bienfaits de la lune est un poème en prose de Charles Baudelaire , d’abord publié dans le spleen de Paris.
2- Martin Heiddeger 1962
3. Le désir de peindre Charles Baudelaire


Centre d'art contemporain intercommunal
Lieu d'exposition
2 rue Alphonse Daudet
13800 Istres
Tel 04 42 55 17 10

Ouvert du lundi au vendredi
de 10h à 12h et de 14h à 18h
le samedi de 14h à 18h
ENTREE LIBRE

Lieu : Centre d'Art Contemporain
http://www.ouestprovence.fr
 
 

Je suis une louve

Exposition individuelle
Du 01/06/2012 au 13/07/2012 à Toulouse



On a surtout connaissance du travail de Katia Bourdarel, comme interrogation du monde des contes de fées, de la culture populaire et inconsciente de l’Occident moderne… de Peau d’âne au Petit Chaperon rouge en passant par Frérot et sœurette ou Cendrillon… c’est Perrault et les frères Grimm qu’elle convoque sans cesse. Pourtant le travail de Katia Bourdarel s’inscrit aussi dans une réflexion plus vaste intégrant certains grands mythes issus de la tradition gréco-romaine. Et comment pourrait-il en être autrement ? Travaillant perpétuellement sur les états de passage, les failles, les moments de basculement d’un état à un autre : de l’animal à l’homme, de l’enfance à l’âge adulte, de l’innocence à l’impur, de la vie à la mort, pardon à la renaissance… l’œuvre de Katia Bourdarel est toujours le fruit d’un moment initiatique clef, de la fracture d’un équilibre primordial, comme l’on en trouve dans tous les récits antiques. Jamais perdue, jamais seule elle s’entoure d’une ménagerie étrange et d’êtres effrayants pour mieux nous questionner.
Je suis une louve, lupa sum, hurle Katia Bourdarel… au milieu d’une meute, de sa meute… des louves noires, sombres, chtoniennes, qui pour mieux cacher leur fureur, se dissimulent, se travestissent sous des masques séduisants, brodés, faits d’autres fourrures… dépouilles de chasses antérieures. Entre attraction du premier instant et effroi de la confrontation, les louves de Katia gardent leur territoire, morde la vie, que nul ne serait leur arracher sous peine de …
Car, ne nous y trompons pas, avec leurs allures de courtisanes trop fardée, dévoreuses d’hommes, ces louves sont nos mères, elles ont élevés Apollon et Artémis, Romulus et Remus et même Mowgli… Elles sont à l’origine de notre survie comme de celle des dieux.
Rémy Kerténian

Lieu : Galerie Sollertis
http://www.sollertis.com/
 
 

Festival des arts éphémères

Exposition collective
Du 24/05/2012 au 03/06/2012 à Marseille


Les grandes dormeuses se font face dans leurs sommeils. Katia
Bourdarel ne peint que des rêveuses, pas des rêves. La représentation
du sommeil expose ce que jamais on ne saisira de «l'intérieur»;
l'immersion de la conscience dans l'inconscience, la dissolution du
moi. Je crois que l’art limpide et profond de Katia.Bourdarel,
toujours attentif à « cette distance qui existe entre l’image et la
réalité ». se tient là, sur ce seuil où éclôt la forme, où quelque
chose est en train d’arriver.

Charles Floren

Lieu : Maison Blanche
 
 

Châteaux Féériques

Exposition collective
Du 12/05/2012 au 28/10/2012 à Fougères-sur-Bièvre


Le « château des enfants » ouvre ses portes à trois artistes : Katia Bourdarel nous ramène à l’émerveillement des contes avec deux installations « L’expérience verticale » et « Mother knows best », tandis que Fabrice Langlade fait apparaitre son « Château fantôme » tout en transparence et lumière et Pascal Navarro avec ses « Châteaux noirs » explore les zones d’ombres de l’enfance.

L'œuvre de Katia Bourdarel interroge la capacité d'émerveillement présente en chacun de nous, au moyen de divers médiums, installation, vidéo, peinture, aquarelle… Il y a toujours chez Katia Bourdarel quelque chose qui relève du conte, du rêve, du mythe, de la naissance d’une histoire, de la naissance de toutes les histoires où se côtoient dangereusement les contraires, l’Eros et la mort, le jour et la nuit, la veille et le sommeil.
On ne saurait mieux entrevoir le fonds esthétique du narcissisme élémentaire où s’abreuve l’image : le moment où les choses se font « personnage » . Le moment où le personnage se fait « choses ». Où le masque est à la fois fond et surface.
Son art limpide et profond , toujours attentif à « cette distance qui existe entre l’image et la réalité » se tient là, sur ce seuil où éclôt la forme, où quelque chose est en train d’arriver.

Lieu : Château de Fougères
http://www.presse.monuments-nationaux.fr
 
 

Post-Scriptum

Exposition collective
Du 10/05/2012 au 30/06/2012 à Brussels


Post-scriptum

Parfois il y a encore un mot à dire alors que l’on pensait avoir bouclé l’histoire, une dernière respiration qui laisse à son lecteur une note essentielle comme dans les romans ou les courriers.
L’exposition Post-scriptum, dans la veine des naturaliae1, exprime un désir d’expositions dans lesquelles la dimension narrative est clairement présente.
Un quatuor d’artistes - Jean Biche, Katia Bourdarel, Anna Byskov, Rachel Russell – mêle leurs histoires parfois drôles, cyniques, atroces ou même idiotes.
Marilyn Monroe, au coeur de l’exposition, veille dans l’attente de la performance Good Girl, Bad Girl de Diana Chaumontet (le 8 juin à 19 heures). L’univers des artistes, emprunts de cinéma et de littérature, pousse le cri d’un The End hollywoodien sans le baiser langoureux, si ce n’est celui du papillon.


Le Baiser du Papillon, série de peintures et d’aquarelles de Katia Bourdarel (France, 1969) confond mythologie, sexualité, féminité dans une inquiétante étrangeté. Renvoyant à Psyché, incarnation mythologique de l’âme et amante d’Eros, les visages hyperréalistes nous observent et nous défient. Sombre, une jeune femme cernée de papillons dévoile un rouge-gorge dans ses mains. « Le rouge-gorge mort retrouve des ailes inutiles dans les mains de celle qui l’a peut-être étouffé. » (C. Floren, 2008)

Dans History Fails, Jean Biche (France, 1985) portraiture la Maison Tudor. Celle-ci connut dans l’Angleterre élisabéthaine, une période de grandes incertitudes. Chaque personnage fut marqué par l’échec et l’on trouve dans ces portraits inachevés l’amertume d’une génération perdue entre deux âges d’or. Ainsi, Jane Grey (1537-1554) qui reçut une éducation aussi privilégiée que traumatisante, se faisait régulièrement battre ; mariée de force à un homme qu’elle déteste, elle est ensuite poussée par sa famille à prétendre au titre de reine d’Angleterre, avant d’être destituée par sa cousine Mary, qui la fait exécuter avec son mari et son père.

En résonance avec cette notion d’échec, Anna Byskov (Equateur, 1984) interprète la pièce de Witold Gombrowicz, Yvonne princesse de Bourgogne. Les images fragmentées du visage de l’artiste dans la peau d’Yvonne sont associées aux répliques adressées à la princesse haïe. Laide, bête, profondément mal, elle est assassinée par la famille royale, étouffée au cours d’un repas mondain par l’arête d’un filet de perche.

Ce pathétisme est également exploité dans La Piscine, vidéo dans laquelle un plongeon en amène un autre et encore un autre jusqu’à en perdre la face : « on grimpe sur le petit plongeoir on saute on remonte son slip on sort. » (Antonia Bellivetti, N. Quintane, 2004)

Quant aux vidéos mises en scène de Rachel Russell (Royaume-Uni, 1971), elles réinvestissent le burlesque et projettent le spectateur dans des situations absurdes. L’animation d’une peinture de Philip Guston, The Studio, ou encore une étrange scène clownesque trouble, inquiète. Dans un rapport à la performance vidéo, l’artiste aborde l’image comme un acte de représentation voire d’autofiction.


Au sein de cette exposition, des sujets présents dans les naturaliae – l’environnement, l’humain, l’amour, le temps ou encore la mort – sont des constantes.
Sans être directement reliée à une trilogie, Post-scriptum offre une ouverture vers la possibilité d’un échec. L’expression des sentiments, l’épanouissement sexuel, la réussite sociale et professionnelle conditionnent un mode d’existence. L’échec dans ces domaines est le plus souvent enduré et difficile à accepter. Heureusement, la possibilité d’échec ne signifie pas nécessairement échec et mat alors permettez-nous aussi d’en rire.

« Un autre jour, au sujet de la conquête amoureuse, Marc avait conclu, un échec vaut quarante succès. L’échec est annonciateur de ce qui viendra. »2

Richard Neyroud, mai 2012

Lieu : Jozsa Gallery
http://www.jozsagallery.com
 
 

« Seules les pierres sont innocentes »

Exposition collective
Du 12/04/2012 au 12/05/2012 à paris


Un commissariat de Marie Deparis-Yafil sur l’invitation de Marc Monsallier, Galerie Talmart

Avec : Yassine Balbzioui, Raed Bawayah, Corine Borgnet, Katia Bourdarel, Arnaud Cohen, Jessy Deshais, mounir fatmi, Jamila Lamrani, Jacques Lizène, Luna, Moolinex, Loulou Picasso, Lionel Scoccimaro, Michaela Spiegel

« Seules les pierres sont innocentes », titre en forme d’hommage à Camus, présente des oeuvres d’artistes qui, d’une manière ou d’une autre, se sont interrogés, dans leur travail, sur le sens de cette innocence, au travers de photographies, dessins, installations ou vidéos.
L’exposition se développe autour de trois axes, offrant, dans l’espace réduit de la galerie, autant de croisements que possible : l’enfance ou le fantasme de l’innocence, le temps de la culpabilité, l’innocence dissidente ou la figure de l’idiot.
Dans une époque où l’on peut être considéré comme coupable avant d’avoir été jugé, ou innocent contre l’évidence même, comment définir un tel concept ?
Deleuze, dans un de ses célèbres cours à Paris8, disait, à l’orée des années 80 : « Tous les concepts moraux sont des Idées. L’innocence ! L’innocence. Y a-t-il quelqu’un qui soit purement innocent ? Oui, ça peut se dire, mais enfin, c’est douteux ! Une pure innocence, voilà une Idée ! »*
L’innocence ne serait-elle alors rien autre chose qu’un idéal ?
Pré carré de l’enfance, qui en parait le territoire – le terreau – essentiel, le temps de l’innocence est-il un moment moins révolu qu’utopique ?
Loin de tout angélisme naïf, mais aussi de toute tentation de rendre l’enfance plus « diaboliquement innocente », pour se réapproprier le mot de Kafka, plus séductrice à nos yeux pervers qu’elle ne l’est, l’innocence pourrait être appréhendée comme un territoire « invisible », une sorte d’utopie, un « moment » historique sans lieu ni temps réels, dont l’enfance ne serait au fond qu’une incarnation plus ou moins fantasmée.
C’est l’implosion de ce fantasme que montrent avec ironie l’installation de petites culottes plus dangereuses qu’elles n’y paraissent de Jessy Deshais, les photos d’époque revisitées par Michaela Spiegel ou la fausse pudeur de l’étrange créature de Loulou Picasso. Et dans le regard des adolescents, inquiétant chez Corine Borgnet, plein de défi chez Raed Bawayah, la perte de toute illusion d’une candeur réservée aux jeunes années.
Alors si la pureté de l’innocence n’est qu’un fantasme de naïveté, est-ce à dire que nous sommes tous, solidaires ou complices, responsables… et coupables ?
« Seules les pierres sont innocentes »** affirmait Camus à propos de la barbarie de l’Histoire. Et dans l’affirmation de cette impossible innocence, énoncée par les barbares eux-mêmes, pointent autant les éternels tiraillements religieux entre innocence et culpabilité, péché et expiation, que les folies idéologiques. Tel est peut-être le sens de cette culpabilité que nourrit le religieux et/ou dont se joue le politique que symbolise le Saint-Sébastien contemporain d’Arnaud Cohen, sur lequel jouent avec humour les dessins de Katia Bourdarel, qu’aborde avec violence et gravité la vidéo de mounir fatmi.
Voici donc l’homme condamné à ses propres sentences, qui, en intégrant comme une donnée logique le mariage de la raison et de la violence dans son histoire, choisit la « culpabilité totale ». Choix qui peut s’avérer tout à fait décomplexé, comme le laisse entendre avec le plus grinçant des cynismes l’oeuvre au point de croix de Moolinex.
Comment alors se délivrer de cette « ignoble et cruelle pénitence »** ? Par la révolte, ou – et – par l’absurde, dirait Camus.
L’idée de l’innocence se fait alors « idée directrice » mais idée dissidente.
C’est l’insoumission d’un Meursault, dont l’étrangeté aux valeurs, si ce n’est l’indifférence, menace l’ordre et les normes établis. Ce pourrait être la dérision des valeurs et des hiérarchies, incarnée par l’homme qui a donné à l’art ses « lettres de médiocrité », Jacques Lizène. Ce sont aussi les figures du fou ou de l’idiot, si bien dessinées par Gogol ou Dostoïevski, et auxquelles la photographie de Raed Bawayah nous ramène brutalement. C’est enfin cette « idiotie » dont l’art contemporain a pris possession comme figure de la subversion. Celle non dénuée de tendresse des « Octodégénérés » de Lionel Scoccimaro, celle penchant nettement vers le non-sens de Yassine Balbzioui, celle, poétique, de Luna.
Et au milieu, tel un îlot d’innocence, île vierge encore, havre d’espérance ou quelque chose de ce genre, l’installation de Jamila Lamrani, ses voiles purs protégeant les rêves de quelques beaux lendemains.
* Gilles Deleuze - Cinéma cours 32 - du 22/02/83 – Université Paris 8 Transcription : Lucie Lembrez
** Albert Camus, L’Homme révolté in Essais, II, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, Paris, 1965
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Marie Deparis-Yafil

« Seules les pierres sont innocentes » - Galerie Talmart- 22 rue du Cloître St Merri – 75004 Paris
Du 12 avril au 12 mai 2012 – vernissage le jeudi 12 avril à partir de 18h


Avec nos remerciements pour leur précieuse collaboration :
Arsenicgalerie (pour Moolinex)
ArtsFactory (pour Loulou Picasso)
Galerie Eva Hober (pour Katia Bourdarel)
Galerie Eric Hussenot (pour mounir fatmi)
Galerie Olivier Robert (pour Lionel Scoccimaro)
Galerie Laure Roynette (pour Arnaud Cohen)

Lieu : Galerie Talmart
http://www.talmart.com/
 
 

La belle peinture est derriere nous

Exposition collective
Du 16/03/2012 au 13/05/2012 à Nantes


RONAN BARROT, JULIEN BENEYTON, ROMAIN BERNINI, KATIA BOURDAREL, ALKIS BOUTLIS, DAMIEN CADIO, NICOLAS DARROT, DAMIEN DEROUBAIX, GREGORY FORSTNER, CRISTINE GUINAMAND, YOUCEF KORICHI, KOSTA KULUNDZIC, P. NICOLAS LEDOUX, ÉLODIE LESOURD, IRIS LEVASSEUR, FRÉDÉRIQUE LOUTZ, MARLÈNE MOCQUET, AUDREY NERVI, MAËL NOZAHIC, FLORENCE OBRECHT, AXEL PAHLAVI, STÉPHANE PENCRÉAC’H, RAPHAËLLE RICOL, LIONEL SABATTÉ, IDA TURSIC & WILFRIED MILLE, JÉRÔME ZONDER.


Le lieu unique est heureux de présenter, sur une proposition de Eva Hober, une exposition manifeste entièrement dédiée à la scène picturale française actuelle et rassemblant 25 artistes.

Ce projet a vu le jour en 2010 à Istanbul – en partenariat avec l’Institut Français – puis s’est déplacé à Ankara en 2011, avant de s’arrêter au lieu unique à Nantes dans quelques semaines et de gagner Maribor (Slovénie) « Capitale européenne de la culture en 2012 » puis Los Angeles dans le cadre des échanges « Paris-Los Angeles 2013 ».

Constituant un ensemble significatif, les artistes invités sont chacun dans des univers visuels forts, mais très différents, qui s’attachent tous à exprimer une violence récurrente. Une tension qui s’annonce omniprésente dans les œuvres de Stéphane Pencréac’h, politique chez Iris Levasseur, mélancolique chez Damien Cadio, cruelle chez Florence Obrecht, sensible chez Katia Bourdarel, comique chez Marlène Mocquet, etc…

Première exposition au lieu unique entièrement consacrée à des œuvres picturales, La belle peinture est derrière nous est l’occasion rare de découvrir le dynamisme d’une génération, et la pluralité de ses préoccupations, grâce à un ensemble conséquent de pièces et une réalisation in situ de Jérôme Zonder repéré pour son univers qui joue conjointement du comique et de l’inquiétant.

Talentueux et représentatifs d’une « autre peinture », qui tend vers la figuration, ces artistes nous proposent une vision tout sauf nostalgique de ce média qu’ils maîtrisent à la perfection et qu’ils veulent vivace comme pour mieux nous prouver que non, la peinture n’est pas morte.

Cette exposition a été rendue possible grâce aux prêts exclusifs et précieux de collectionneurs privés.
Un catalogue sortira en mars prochain, avec les contributions de Philippe Dagen, Richard Leydier, Marie Maertens, Philippe Piguet et Thibaut de Ruyter.
Exposition créée en Turquie, initiée par Jean-Luc Maslin, directeur culturel de l’Institut Français en Turquie.

Lieu : Lieu unique
http://www.lelieuunique.com/site/index.php/2012/03/16/la-belle-peinture-est-derriere-nous/
 
 

Le son du silence, acte 2

Exposition individuelle
Du 12/03/2012 au 18/03/2012 à Istres


Katia Bourdarel convoque la douceur et la cruauté
à travers l’imagerie populaire des contes, mythes et légendes. Les personnages, les éléments de décors ou autres indices de ces récits deviennent dans ses peintures,ses photographies ou ses installations, autant d’invitations à repenser le conscient et l’inconscient dans toute leur complexité d’émotion et de symbole.

Lieu : Centre d'Art Contemporain, Hors les murs
http://www.ouestprovence.fr/fileadmin/Internet/Actus/2012/poparts/LA_POPARTs_2012.pdf
 
 

Contes de fées et art contemporain

Exposition collective
Du 24/09/2011 au 30/12/2011 à Namur


CONTES DE FÉES ET ART CONTEMPORAIN
Alice Anderson, Matthew Barney, Catherine Baÿ, Katia Bourdarel, Will Cotton, Wim delvoye, Jim dine, Anna Gaskell, Karen Knorr, Kiki Smith
Du 24 septembre au 30 décembre, tous les jours, de 12 heures à 18 heures sauf le 25 décembreà la Maison de la Culture, 14, Avenue Golenvaux, à Namur

Tout conte de fées est le miroir magique qui reflète non seulement la richesse de nos vies intérieures mais également la complexité de nos rapports au monde. Ainsi, derrière l’image charmante, il nous fait souvent découvrir les tumultes inconscients de l’esprit. L’art contemporain s’est emparé de la force tantôt poétique, tantôt subversive des contes. Dragons, elfes et sorcières sont toujours présents dans la création actuelle. Les vieux châteaux, les cavernes profondes, les chambres interdites ou les forêts impénétrables sont toujours là dans de nombreuses installations, vidéos, peintures ou sculptures. Ces oeuvres aussi magiques qu’étonnantes suggèrent nos désirs, expriment nos craintes ou trahissent nos envies.

Notre exposition qui conjugue les approches historiques, psychanalytiques ou sociologiques a pour objectif de comprendre les raisons qui poussent encore les plasticiens du début du XXIe siècle à convoquer notamment Le Petit Chaperon rouge ou La Belle et la Bête. Certains artistes sont en accord avec les développements de la psychanalyse lorsque les récits féeriques sont pour eux le moyen d’évoquer la complexité des conflits oedipiens. D’autres perçoivent au contraire dans le conte
un discours institutionnalisé producteur de modèles de comportement visant à nous endoctriner. Pour les uns, il est un moyen d’échapper au réel, pour les autres, détourné de sa fonction première, il devient un instrument de contestation sociale.
Certains artistes font directement référence à des personnages célèbres des contes de fées. Pensons ici à Jim Dine avec sa série de sculptures en bois de Pinocchio
ou Catherine Baÿ et ses performances démultipliant le personnage de Blanche-Neige à l’envi. L’ambiguïté du Petit Chaperon rouge se décline au pluriel dans les oeuvres de Kiki Smith tandis qu’Alice au pays des merveilles devient le sujet de prédilection des vidéos d’Anna Gaskell. Alice Anderson aborde la complexité des univers des contes de fées en y projetant souvent les « doubles » d’elle-même, elle réalise notamment d’immenses installations de cheveux roux rappelant l’histoire de Raiponce.
On retrouve La Belle et la Bête et Peter Pan chez Katia Bourdarel dont les univers aux petites filles cruelles renouent avec la violence souvent occultée des contes. Nombre d’artistes contemporains imaginent des univers dignes des fables d’antan. Ainsi le cycle de films vidéo intitulé Cremaster conçu par Matthew Barney forme une vaste geste mythologique peuplée de monstres hybrides, de géants, de reines et de fées. Les grandes photos de Karen Knorr nous plongent, quant à elles, dans des univers oniriques où des animaux empaillés déambulent dans des châteaux ou musées désertés. Reste à mentionner les peintures de Will Cotton, elles montrent notamment des maisons de sucre candi qui ne peuvent que rappeler les périls de la maisonnette de pain d’épice d’Hänsel et Gretel.
Loin d’être une création anecdotique, le conte de fées était jadis un élément actif et très important de la vie sociale. Il incombe à notre exposition de montrer combien, pour de nombreux artistes, il demeure encore cette image « enchantée », ce miroir magique que se tendent indéfiniment les hommes pour tenter de mieux comprendre le monde et peut-être surtout eux-mêmes.

Olivier Duquenne

Lieu : Maison de la Culture de la Province de Namur
 
 



Exposition collective
Du 07/07/2011 au 17/09/2011 à Toulouse


Si l’imaginaire fait souvent l’objet de défiance et de suspicion c’est, comme l’a énoncé Anne Malherbe, parce qu’il serait une préoccupation de peintre du dimanche romantique et académique et que son but serait de procéder à un inutile réenchantement du monde. Paul Ardenne écrivait que « l’artiste « expérimentateur » de la fin du XXe siècle n’est pas un inventeur de mondes », pourtant en explorant les facilités du merveilleux et de l’envoûtement, des artistes ont compris qu’inventer des mondes n’est pas nécessairement se préserver de la réalité mais s’y plonger pour en explorer les manques et en dépasser les limites.
L’exposition Visions extraordinaires rassemble trois jeunes artistes, trois regards, trois univers particuliers. Fantasmés ou désillusionnés, leurs travaux ont en commun d’exalter une reconquête du dessin contemporain à travers une technicité maitrisée et une expérimentation radicale du médium.
Les gouaches et dessins sombres et précieux, tout en transparence, d’Alkis Boutlis mêlent, dans des compositions métonymiques teintées de romantisme noir, autoportrait faunesque ou figure mythique et nature fantastique. Ses scènes étranges sont traversées de pulsions et de tensions où sexe et mort consomment des noces funèbres exquises.
D’étranges personnages lycanthropiques peuplent les dessins aux traits confidentiels de Karine Rougier où s’entremêle une profusion de petites saynètes fantasmagoriques minutieusement composées et imbriquées à la manière de calligrammes surréalistes. Notes rêveuses exaltant l’extravagance sexuelle et compositions cannibales disséquant le corps et ses excès, les visions fantasques de l’artiste oscille suavement entre raffinement et cruauté.
Propulsées par on ne sait quel sortilège d’une toile de Katia Bourdarel ou d’un conte d’Alexandre Afanassiev, de hiératiques créatures naturalisées interrogent notre capacité d’émerveillement. Fascinant et inquiétant, mystérieux et troublant, ce bestiaire incarne avec élégance et démesure les pulsions les plus inoffensives et les plus obscures.

Lieu : Galerie Sollertis
http://www.sollertis.com
 
 

Si loin, si proche… Bêtes et hommes au château d’Avignon

Exposition collective
Du 01/07/2011 au 31/10/2011 à Les Saintes Maries de la mer


L’animal règne au domaine du château d’Avignon. Présent à chaque temps fort de son histoire, il marque profondément la configuration de la propriété et celle de la Camargue environnante où se mêlent l’espace sauvage des sansouires et les terres agricoles aménagées et irriguées.
Acquis à la fin du XIXe siècle par un capitaine d’industrie issu de la grande bourgeoisie marseillaise, le château devient une villégiature de chasse aménagée dans un style qui conjugue luxe, confort et raffinement technique. Tandis que les landes et les marais alentours abritent le gibier et que la Camargue reste une terre
d’élevage, le château se pare de mille et un décors où l’animal apparait transfiguré, magnifié, mythifié, mimant ainsi le modèle de la résidence de chasse aristocratique.
La nouvelle saison culturelle du domaine offre aux animaux de reprendre leur place et les invite tout particulièrement au coeur du parcours d’art contemporain proposé comme chaque année sur le site. Soulignant à la fois l’omniprésence de l’animal dans le château, le parc et les terres environnantes et la permanence d’un thème
que les artistes ne cessent d’interroger à la lumière des préoccupations de leur temps, l’exposition rassemble une quarantaine d’oeuvres contemporaines provenant de collections publiques et privées. En réponse à des commandes, huit artistes invités mettent également leur univers créatif à l’épreuve de ce thème.
Au-delà de la variété des représentations, le parcours de visite s’attache à éclairer la nature complexe de cette indissociable et nécessaire coexistence de l’homme et de l’animal, entre recherche d’une harmonie perdue et volonté d’asservissement, entre projection d’une force symbolique et goût de la cruauté.
Le circuit ouvre aux visiteurs plusieurs voies, toutes articulées aux zones d’usage du château et du parc. Il nous invite à plonger au coeur d’un espace dense pour s’y perdre et s’y retrouver, rêver, réfléchir.
Dans aile ouest du château, autrefois affectée aux activités domestiques et au rituel
du repas, les oeuvres de Maria Loura Estevao, Coline Rosoux, Toni Grand, Anne Ferrer, Pascal Bernier, Tania Mouraud, Harald Fernagu interrogent les relations de prédation et de sacrifice en évoquant l’animal chassé, exploité, découpé, fragmenté, et consommé.
Dans la lignée des grandes représentations qui parcourent les ensembles décoratifs
de l’aile est (portraits des chiens de la famille Pastré, scènes de chasse d’Oudry ou de Desportes, tapisseries des Fables de la Fontaine), un étonnant bestiaire rappellera le rapport d'alliance, de compagnonnage ou de mimétisme qui unit l’homme à l’animal. Tour à tour choyé, aimé, étudié, magnifié, l’animal de compagnie est ici un être social qui offre toute une gamme de liens affectifs, une réserve inépuisable d’attitudes à la fois proches et lointaines des postures humaines : de l’allégorie animalière (Clara Perreaut, Joana Vasconcelos) au mobilier pour chiens et chats (Radi designer, Marie Ducaté, Michael Young, Paolo Ulian), des figures
de chiens anthropomorphes (William Wegman, Antoine Schneck) aux spécimens de cabinet de curiosité (Sébastien Gouju, Julien Salaud, Olivier Grossetête, Reeve Schumacher).
Dans les appartements des maîtres au premier étage, une autre manière de penser l’animal met en perspective l’imaginaire, la douceur enfantine et la sourde part du fantasme enfouie en chacun de nous. Les chambres sont alors le théâtre d’une
fantasmagorie joyeuse, sensuelle ou inquiétante avec les installations de Katia Bourdarel, Dominique Castell, Karen Knorr, Victoria Klotz, Sheila Concari, Louise Bourgeois, Jean-Yves Brélivet, Vanessa Notley et Muriel Malchus.
Enfin, le parc et les dépendances, invitent les visiteurs à découvrir les animaux dans leur biotope supposé. Un cheminement d’installations et de vidéos évoque les équilibres naturels, les espèces et leur sauvegarde, nécessaire à notre survie. Acteur d’une humanité primordiale et première, l’animal révèle un lien essentiel que
montrent Victoria Klotz, Knud Victor, Fabien Lerat, Trevor Gould , Erik Samakh, Jérôme Considérant, Ariane Michel et Rodolphe Huguet.

Commissariat et organisation :
- Agnès Barruol : conservateur en chef du patrimoine, chargée de mission
Patrimoine
- Bertrand Mazeirat, responsable du site
- Véronique Baton, historienne d’art
- Hélène Dattler, architecte et scénographe

Domaine du château d’Avignon :
RD 570, 13460 LES-SAINTES-MARIES-DE-LA-MER
Le domaine est ouvert tous les jours sauf le mardi de 9h45 à 17h30
Tel : 04 90 97 58 60

Lieu : Château d’Avignon
http://www.cg13.fr/cadre-de-vie/culture/chateau-davignon.html
 
 

OUR HOUSE IN THE MIDDLE OF OUR STREET

Exposition collective
Du 25/05/2011 au 17/07/2011 à Malakoff


Commissaire : Jeanne Susplugas

Avec : Stéphane Balleux, Véronique Boudier, Katia Bourdarel, Olaf Breuning, Mathieu Cailotto, Luisa Caldwell, Isabelle Cornaro, Alain Declercq, Marie Degueuser, Florence Doléac, Nathalie Elemento, Helmut Grill, Lise Harlev, Ethan Hayes-Chute, Hans Op de Beeck, Lucy Orta, Nicolas Ledoux, Claude Lévêque, Mathieu Mercier, Annette Messager, Eleonore de Montesquiou, Paulette Phillips, Jean-Pierre Raynaud, Torbjorn Rodland, Morten Schelde, Jeanne Susplugas, Duncan Wylie, Erwin Wurm, Brigitte Zieger

Nombreux sont les artistes qui s’intéressent aux espaces en général, à la maison en particulier. Cet espace que l’on habite et qui fait des hommes une espèce à part – l’abri devient habitat. La maison devient le prolongement du corps et le lieu de tous nos états. L’homme s’identifie au lieu qu’il habite, miroir de nos émotions, nos angoisses. Ne dit-on pas d’ailleurs notre « intérieur »?
Identification qui se traduit à travers nos tics de langage : face à un danger imminent il y a « péril en la demeure » ; dans la confusion on ne sait plus « où on habite »… Les limites du corps se confondent alors avec les limites spatiales du logement. Lieu de protection, d’enfermement, d’aliénation, de peur, de fantasmes, représentation du pouvoir… autant d’aspects que les artistes questionnent à travers de riches oeuvres aux média très divers.

Exposition présentée du 25 mai au 17 juillet 2011
Vernissage mercredi 25 mai à partir de 18h

Lieu : Maison des Arts de Malakoff
http://maisondesarts.malakoff.fr/agenda/exposition/our-house-in-the-middle-of-our-street/
 
 

Le son du silence

Exposition individuelle
Du 06/05/2011 au 25/06/2011 à Toulon



D’elle-même, elle dit : “ mon travail joue avec la polymorphie des supports. De la peinture à la vidéo installation, ma pratique s’adapte au concept et à la sensibilité du projet.”

Au travers d’une esthétique kitsch ambitieuse, Katia Bourdarel compose un imaginaire décalé, fait d’images passées qu’elle réactualise au moyens d’incrustations aussi bien qu’en les produisant à nouveau. On passe ainsi de la pin-up des années 60 aux illustrés anciens, sans oublier les dessins érotiques du XVIIIe siècle. Artiste polymorphe, Katia Bourdarel propose un large panel d’œuvres qui, dans leur apparent éclectisme, trouvent une véritable cohérence.
Derrière ses contes de fée charmeurs pour petites filles sages, elle glisse de l’innocence au doute et travaille sur les passages de la vie, du réel à l’irréel, du conscient à l’inconscient. Pour cette nouvelle exposition à la Galerie des Musées, Katia Bourdarel présente deux pièces exemplaires de son travail… « Petit Frère » s’inspirant librement du conte « Frérot et soeurette » des frères Grimm et « La ronde » qui fait voler d’énormes corbeaux noirs devant le château de la Belle au bois dormant… Quand le conte devient hitchcockien…


Lieu : Galerie des Musées, Remparts
http://www.toulon.com/Breve/tabid/125/Default.aspx?idEvent=21
 
 

JE CROIS AUX MIRACLES 10 ans à la Collection Lambert

Exposition collective
Du 12/12/2010 au 08/05/2011 à Avignon


Depuis son ouverture en 2000, la Collection Lambert en Avignon a tracé son chemin en devenant, exposition après exposition, un musée réputé en France et à l’étranger et qui a su acquérir une véritable reconnaissance régionale. Tout au long de ces dix années, le musée a ouvert ses portes à de très nombreux artistes de toutes nationalités, de toutes générations, dont beaucoup, amis et proches d’Yvon Lambert, ont réalisé des œuvres uniques, magiques, pérennes ou pensées spécialement pour le musée.
Plus qu’un bilan, l’exposition « Je crois aux miracles », révèlera le foisonnement de ces artistes invités à participer à des expositions thématiques qui ont fait date, avec par exemple « Collections d’artistes » en 2001,
« A fripon, fripon & demi » en 2003 ou « Figures de l’acteur » en 2006, ou ceux invités à réaliser leur première exposition d’envergure en France, d’Andres Serrano à Candice Breitz, de Francis Alÿs à Christian Marclay, et à quelques grands maîtres, de Cy Twombly à Sol LeWitt, de Miquel BarcelÓ à Douglas Gordon.
Tel un portrait en filigrane du collectionneur cette exposition s’organise selon un voyage réel et imaginaire où se télescopent des images qui mettent en résonance les grandes thématiques qui parcourent cette collection commencée dans les années 60 avec ces trois mouvements phare, l’Art Minimal, l’Art Conceptuel et le Land Art, et se poursuit aujourd’hui encore avec plus de 400 nouvelles références dont certaines acquises ou données très récemment.

Les artistes
Artistes anonymes du XXe siècle av.J.-C. au XIXe siècle, Pierre-Marie Agin, Antoine + Manuel, Azzedine Alaïa, Francis Alÿs, Carlos Amorales, Alice Anderson, David Askevold, Miquel BarcelÓ, Robert Barry, Jean-Michel Basquiat, Jean-Charles Blais, Bill Beckler, Gilles Bensimon, Joseph Beuys, Christian Boltanski, Katia Bourdarel, Louise Bourgeois, Slater Bradley, Candice Breitz, Marcel Broodthaers, Daniel Buren, Andre Cadere, Julia Margaret Cameron, Mircea Cantor, Etienne Carjat, Henri Cartier-Bresson, Paul Cézanne, Christo, Robert Combas, François-Xavier Courrèges, Salvador Dali, Daniel Dezeuze, Delvaux, Jan Dibbets, Jason Dodge, Marcel Dzama, Bernard Faucon, Dan Flavin, Spencer Finch, Gisele Freund, Hamish Fulton, Ryan Gander, Vincent Ganivet, Anna Gaskell, Gilbert & George, Nan Goldin, Douglas Gordon, Loris Gréaud, Shilpa Gupta, Raoul Hausmann, Isabell Heimerdinger, Garry Hill, Jenny Holzer, Roni Horn, Douglas Huebler, Koo Jeong-a, Burn Jones, Donald Judd, Idris Kahn, On Kawara, Zilvinas Kampinas, Anselm Kiefer, Jannis Kounellis, Joseph Kosuth, Joey Kotting, Barbara Kruger, David Lamelas, Bertrand Lavier, Louise Lawler, Zoe Leonard, Claude Lévêque, Sol LeWitt, Ogle Winston Link, Richard Long, Robert Mangold, Édouard Manet, Christian Marclay, Brice Marden, Agnes Martin, Henri Matisse, Adam McEwen, Jonas Mekas, Jonathan Monk, Vik Muniz, Rei Naito, Rika Nogushi, Dennis Oppenheim, Giulio Paolini, Giuseppe Penone, Jean Prouvé, Man Ray, Odilon Redon, Kay Rosen, Robert Ryman, Julian Schnabel, Richard Serra, David Shrigley, Andres Serrano, Edward J. Steichen, Kimsooja, Daniel Spoerri, Haim Steinbach, Catherine Sullivan, Niele Toroni, Stefan Toth, Richard Tuttle, Cy Twombly, Salla Tykka, Nick van Woert, Francesco Vezzoli, Mark Wallinger, Lawrence Weiner


Lieu : Collection Lambert
http://www.collectionlambert.com/expoencours.html
 
 



Exposition collective
Du 27/11/2010 au 26/12/2010 à Istanbul


25 artistes, 60 œuvres et potentiellement 5 lieux d'exposition à l'international. Telle est l'ossature de La belle peinture est derrière nous, projet d'exposition entièrement dédiée à la scène picturale française actuelle et initié par Jean-Luc Maslin, Directeur de l'institut français de Turquie en collaboration avec Eva Hober, galeriste et Commissaire d'exposition.
Nés entre 1962 et 1985, les artistes présentés s'attachent tous à exprimer une même tension aux accents générationnels dans une écriture forte dont la diversité des formes bâtit la richesse d'une autre peinture. Il s'agît de promouvoir au sein d'un large dialogue le dynamisme d'une génération et la pluralité de ses préoccupations, donner à voir sous la forme d'un véritable panorama un travail à la facture énergique où l'image picturale fait peau neuve pour cristalliser de nouvelles expressions. La belle peinture est derrière nous invite à capter le reflet d'une génération sous tension dont l'œuvre s'impose comme témoin.
C'est en faveur de cette scène percutante qu'est organisé ce projet, conçu comme élément impulsif du rayonnement de la peinture française à l'étranger, dans un format variable et capable de s’adapter aux différents contextes de ses présentations. L'exposition sera lancée le 27 novembre à Istanbul, capitale culturelle européenne de l'année 2010, et bénéficiera de la visibilité de cette manifestation internationale importante avant de circuler vers Ankara. Viendront ensuite le Lieu Unique à Nantes et un quatrième ou cinquième lieu d'exposition actuellement à l'étude, en Asie ou en Europe, pour terminer par Los Angeles en 2012, sous forme d’un regard croisé avec des jeunes peintres américains de la même génération. Le projet sera en outre l'occasion de prouver une synergie des différents acteurs de l'art contemporain, public ou privé, institutions, artistes et collectionneurs, d’organiser des résidences sur place et de créer des liens durables avec les principaux partenaires locaux. Ainsi « La belle peinture est derrière nous » se présente de façon évidente comme un formidable tremplin pour la promotion et l'exportation de la création contemporaine française, et ouvre de nouvelles perspectives d’échanges et de coopérations, résolument orientées vers l'international.
La qualité de la sélection des artistes est garantie par le choix de professionnels de l’art. Par ailleurs, le soutien de CulturesFrance, de l’Institut Français de Turquie et de collectionneurs privés à ce projet d’exposition est à même de susciter d’autres formes mécénats et d’intéresser critiques et magazines d’art. De plus, les plus prestigieux critiques d’art français et étrangers apporteront leur contribution à ce projet par la rédaction dans le catalogue de textes introductifs au travail respectif de chacun des artistes exposés.

Lieu : Sanat Limani - Entrepôt N° 5
 
 



Exposition collective
Du 25/11/2010 au 15/01/2011 à Marseille


Binômes Artistes – Entreprises
Katia Bourdarel / YPSEE
Sylvain Ciavaldini / Provence Business Angel
Pascal Martinez / CCI Imprimerie
Gilles Oleksiuk / pulpe de Vie
Peter Sinclair / hôtel technoptique

Pour célébrer les 20 ans de l’association Château de Servières, nous avons initié l’année dernière le premier volet du projet
« 20 ans : 20 artistes-20 entreprises » qui se poursuit cette année avec la deuxième saison.
Le projet que nous vous présentons est le second volet d'une action qui vise par le rapprochement de l'art et de l'entreprise à initier publics et salariés à la découverte d'oeuvres contemporaines présentées et réalisées hors du contexte traditionnel de la galerie. Notre travail cette année bénéficie de l'engouement et de toute l'expérience de la saison 1 ainsi que du renouvellement de certains partenaires, notamment de Marseille Innovation. En amont de l’exposition, 5 artistes sont en résidence dans 4 entreprises de Marseille Innovation - Hôtel Technologique à Château Gombert et dans l’entreprise CCI Imprimerie dans la zone
d'activités Arnavant. Le champ d’action de l’artiste, ainsi déplacé du centre d’art vers l’espace entrepreneurial, sur les sites mêmes de conception ou de production, contribue à donner une autre image de l’art contemporain et permet de revenir sur les représentations du monde de l’entreprise. Pour l’artiste il s’agit d’interagir en dehors de sa sphère habituelle sur le terrain du monde de l’entreprise avec pour dénominateurs communs innovation et créativité. L’artiste, en immersion dans un milieu exogène, va donner à voir une oeuvre issue d’une relation établie avec les lieux, les matières et les personnes rencontrées.
Nous exposons les oeuvres issues de ces résidences d’artistes dans les bureaux mêmes des entreprises associées à chacun d’eux, à l’Hôtel Technologique de Marseille Innovation à Château Gombert et à la CCI Imprimerie.
Une exposition réalisée en parallèle dans le cube blanc de la galerie du Château de Servières offre un autre regard sur le travail des artistes.

Lieu : Château de Servières - Galerie des Ateliers Boisson
 
 

Solo show Katia Bourdarel /Galerie Bernhard Bischoff and Partner

Conférence, performance, événement...
Le 14/09/2009 à Lyon


Forte du succès de sa première édition en 2007, Docks Art Fair, la foire internationale d’art contemporain de Lyon, se tiendra à nouveau durant la semaine inaugurale de la Biennale d’art contemporain de Lyon, du 14 au 20 septembre 2009. Située sur les docks en bord de Saône, Docks Art Fair présentera près de 40 galeries internationales et autant d’artistes en solo shows. En 2009, Thierry Raspail, directeur artistique de la biennal invite Hou Hanru en tant que commissaire de cette 10éme édition intitulée « Le spectacle du quotidien »; Docks Art Fair propose, à nouveau, de s’associer à cet événement pour montrer le rôle déterminant joué par les galeristes auprès de la jeune création.

Comme lors de la première édition Docks Art Fair 09 se veut un pendant complémentaire de la Biennale en montrant sous son meilleur jour le rôle joué par les galeristes dans le soutien et la promotion de l’art d’aujourd’hui. Nous souhaitons faire profiter nos exposants de la présence d’un nombre très important de professionnels internationaux du monde de l’art contemporain (environ 1600 les deux premiers jours : curateurs, conservateurs, critiques, journalistes) ainsi que de nombreux collectionneurs du monde entier, à l’occasion de l’inauguration de la Biennale.

Ce qui différencie Docks Art Fair des autres foires :

Le concept du solo show obligatoire d’un artiste émergent
Chaque stand a la même superficie (30 m2)
L’emplacement exceptionnel à 100 mètres de la Biennale d’art contemporain de Lyon

Les dates : du 14 au 20 septembre 2009 pendant la semaine inaugurale de la Biennale

Le public constitué en grande partie de grands collectionneurs et professionnels internationaux.
La qualité de ses exposants : voir Docks Art Fair 07
C’est dans ce contexte innovant, attractif et excitant que nous vous invitons à prendre part à la deuxième édition de Docks Art Fair.

Lieu : Docks Art Fair
http://2009.docksartfair.com/
 
 

Katia Bourdarel

Exposition individuelle
Du 12/09/2008 au 25/10/2008 à 96 Bd de la libération 13004 Marseille



Lieu : Galerie Porte Avion
http://www.galerieporteavion.org
 
 

Le baiser du papillon

Exposition individuelle
Du 06/05/2008 au 21/06/2008 à Paris


Captivée par le monde de l’enfance et ses ambivalences, Katia Bourdarel saisit l’inquiétant basculement entre l’innocence et la perversité. Ce sont des histoires de passage qu’elle nous conte, des moments suspendus, où le corps en devenir semble s’absenter, s’oublier, pour laisser place aux métamorphoses.

Ici, pour la seconde exposition personnelle de l’artiste à la galerie La Bank, Katia Bourdarel substitue l’animal au végétal, et convie de nouvelles figures dans l’étrange bestiaire qui anime son œuvre.
Des nuées multicolores de papillons ‘‘épinglés’’ aux cheveux de princesses endormies, côtoient des oiseaux figés, peut-être morts, tels des offrandes à ces lolitas lascives, qui provoquent délicatement le regardeur…Douces ambiguïtés des corps désirants et désirés, à la fois contemplés et en contemplation, rêves éveillés ou la conscience semble en suspend.

Fidèle aux emprunts mythologiques, Katia Bourdarel convoque ainsi la figure de Psyché, princesse devenue déesse, représentée avec des ailes de papillon, et qui, transgressant les interdits sacrés, s’unit pour toujours à l’amour divin en devenant l’amante d’Eros.
C’est bien cet état de grâce et de disgrâce, où la chrysalide mène à la renaissance et à la connaissance de soi, qui traverse un nouvelle fois les œuvres de Katia Bourdarel, cet état réflexif où l’on se tient entre deux mondes, entre deux états de conscience, où le monde extérieur nous appelle, et auquel l’on tente parfois de se dérober.



Le baiser du papillon
 
Les princesses rêvent, mais nous, nous les voyons dormir. On n’entre pas dans le sommeil, on y tombe. Laissez tomber vos yeux sur ces regards endormis, ces corps somnolents ou alanguis. Regardez la dormeuse. Son visage impassible est capté par les éléments qui la bordent, sa respiration est «bue» par le phalène, papillon de nuit porteur d’une âme consumée d’amour ou en quête d’incarnation, symbole depuis toujours du passage de la vie à la mort, ou de la forme à venir, la jeune fille, absorbée par la danse du papillon dans la lumière, est fascinée par sa propre féminité en devenir. Le rêve des belles endormies est protégé par cent ans de sommeil comme l’enseigne le conte.
Rien de magique, le temps est ici à la mesure des attentes du désir qui croît et se régénère dans la retraite narcissique du somme et qui nous laissent les témoins de ce mouvement immobile.

Regardez ces pièces comme vous regardez amoureusement le sommeil de l’autre, absorbé et seul. On guette le sommeil de l’autre,
éventuellement on l’épie, on se gorge de sa seule visibilité, de sa vulnérabilité visuelle puisqu’il n’est que visible, mais on bute toujours sur un reste: il y a quelque chose d’insaisissable dans cette image qu’il est devenu. Rien de mystérieux mais de n’être que là, somptueusement visible pour personne et pour nous seuls, suffit à donner à ce corps exclusivement contenu dans ses contours charnels une présence étrange et fascinante parce qu’on pressent bien qu’elle est plus ancienne que la conscience.
Charles Floren


Lieu : galerie La BANK
http://www.bankgalerie.com
 
 

La jolie fille et le méchant garçon

Exposition collective
Du 12/03/2008 au 19/04/2008 à Toulouse


Katia Bourdarel / Gilles Barbier
La jolie fille et le méchant garçon

L’œuvre de Katia Bourdarel est un monde où prolifère l’image de soi, photographiée, brodée, dessinée, peinte ou animée. Eve ou Pandore, le sujet-auteur de ces images fait scintiller l’icône du narcissisme féminin en bousculant les codes. Lorsqu’elle reprend le thème de la pin up en lestant ses dessins d’un message spirituel, adressant ainsi à l’œil des sous-titres décalés de ce qu’il est en train de voir, elle porte à son comble l’oxymore avec un humour sublime. Nul invite à la profondeur sur ces lisses icônes, tout est tendu en surface, tout est joué, mais voilà que la broderie agresse la surface, que la narration menace l’image. Le texte égare. Eblouissement et étourdissement encore dans ses peintures de jeunes filles, nul texte mais un sentiment étrange venant perturber la surface, abîmer l’apparence. Portraits d'adolescente jouant avec son reflet comme elle jouerait avec sa poupée. Travestissement, déguisement, mises en scène, elles s’inventent des histoires, se distribuent des rôles, des rôles de princesses, de grandes filles, de jolies filles. Ce monde traversé d’instants de bonheur suspendus, est également parasité par une Chanson douce. Une petite musique hypnotique nous entraîne vers une vision érotisée du corps. L’alternance de la vision de l’homme et de la femme dans l’amour répète visuellement la scansion de la ritournelle. Le couple acéphale, perdu dans son plaisir, accompagne à son insu la répétition d’un motif musical annonçant un chant qui ne viendra jamais.
Entre apparences trompeuses et situations ambivalentes, Katia Bourdarel aime nous immiscer dans un malaise quasi inidentifiable.

L’œuvre de Gilles Barbier élabore un monde hanté par la science-fiction et par la bande dessinée. Elle se nourrie de lectures, cultivant les pensées contemporaines que recèlent l'histoire de l'art, la littérature, la philosophie et les sciences. « J’écris beaucoup car c’est une façon pour moi de ralentir le flux de la pensée parfois un peu délirante, et d’essayer par des stratégies parfois un peu paranoïaque, de pousser le sens jusqu’au bout. L’écriture est un outil à cet égard très pratique qui articule mieux les choses que le langage. Ma production de textes préfigure un grand nombre de pièce. J’ai souvent l’impression que mes pièces sont des illustrations de ces textes. C’est une méthode de travail qui s’est imposé petit à petit. Quand je montre une pièce, tout le travail qui l’a précédé n’est pas visible. […] Cela pose un vrai problème dans la mesure où ce qui aboutit à l’espace d’exposition n’est qu’un fragment de ce qui préexiste : un prétexte très narratif, très partagé et aussi écrit. » Créateur de fictions absurdes et complexes, maître des rebus mentaux, Gilles Barbier est un artiste atypique qui cultive l’ambiguïté entre une attitude proprement « idiote », dérisoire et bouffonne, et un « génie inventeur, qui, par l’absurde, démontre le non-sens de notre société ».

Lieu : galerie Sollertis
http://www.sollertis.com/
 
 

Twin Waters

Exposition individuelle
Du 01/02/2008 au 15/03/2008 à Bern, Suisse


Katia Bourdarel & friends - Sylvain Ciavaldini et Antonio Gagliardi -
On peut se voir en utilisant le reflet à la surface de l'eau (comme Narcisse) ou dans une vitre; dans ce cas la réflexion est partielle tandis qu'avec un miroir parfait la réflexion est totale.
Le reflet renvoie une image fidèle (mais inversée) de la personne qui se regarde dedans; il est donc chargé d'une forte connotation symbolique. Il permet de se voir tel que l'on est, mais toujours sous un seul et même angle (face à face et inversé).
C'est aussi le symbole d'une porte, d'une limite vers un autre monde.
Le monde du reflet est à la fois la surface de l'eau et le monde à l'envers.
Si l'espace est mis à mal, le temps l'est également, il est ainsi possible de se souvenir du futur.

Lieu : Galerie Bischoff & Partner
http://www.galeriebk.ch
 
 

Ailleurs

Exposition collective
Du 15/11/2007 au 19/01/2008 à Nice


Qu’est-ce qui a retenu mon regard dans cette image de La Fille au corbeau, que j’ai vue dans un magazine, au point de vouloir réunir Katia Bourdarel et Gilles Miquelis dans la même exposition ?
Dans les deux cas, il s’agit de sang mais la cruauté n’est pas exactement le fait des protagonistes. Si le sang coule, si la mort est présente, elle n’est pas forcément liée aux acteurs qui la mettent en scène. Il y a un décalage entre ce que nous voyons et l’analyse qu’ultérieurement nous en faisons. Le drame est ailleurs...Voilà pour la cruauté. L’humour les rapproche aussi... Comme les personnages d’Henri Michaux dans Voyage en grande Garabagne, Au pays de la magie, ceux de Katia Bourdarel et Gilles Miquelis sont :AILLEURS, derrière ce qui est, ce qui a failli être, ce qui tendait à être, menaçait d’être, et qui entre des millions de « possibles » commençait à être, mais n’a pu parfaire son installation…
Hélène Jourdan-Gassin

Lieu : galerie Norbert Pastor
http://www.galerie-norbertpastor.com
 
 

La fuite

Exposition individuelle
Du 08/11/2007 au 17/02/2008 à Nice


L’œuvre de Katia Bourdarel se nourrit de notre imaginaire. Elle convoque sa douceur et sa cruauté à travers l’imagerie populaire des contes et légendes. Les personnages, les éléments de décors ou autres indices de ces récits deviennent dans ses peintures, ses photographies ou ses installations des invitations à repenser le conscient et l’inconscient dans toute leur complexité d’émotion et de symbole. Ici, le plaisir, la douleur, l’érotisme, le “moi” et le “ça”… sont autant d’éléments discordants qui se mêlent et écrivent une lecture du monde réel. Car au-delà des contes, ce qui intéresse Katia Bourdarel, c’est, comme elle le dit elle-même, «l’essence des choses, la chair, la vie même».
Guillaume Mansart

Lieu : MAMAC
http://www.mamac-nice.org