Sofi URBANI 

Exposition Equilibres précaires, galerie GT, Marseille, 2016
Installation : Équilibre précaire II 2016
Vidéo : Chute Libre 2016
Sculpture : Je crois que j'ai marché sur la Lune 2013
 
Mon travail se nourrit de recherches et d'écrits scientifiques. J'interprète ces écrits de manière plastique, esthétique, en rendant des mises en images poétiques de théories qui concernent la physiologie de l'oeil humain et des flux électriques; ceux-ci traversent les nerfs pour créer mentalement les images que l’on perçoit. En faisant ces recherches, j’ai appris très vite que le cerveau fonctionne par flux électriques. Toutes les informations qu'il traite, donc que l'Homme perçoit, sont électricité. Par ce flux se crée une vitesse de lecture estimée aux environs du vingtième de seconde. La réalité que nous percevons est donc un choix malgré nous, un choix du cerveau parmi ces signaux. Je m'intéresse aux défauts qui peuvent exister dans la structure de notre œil et aussi à l'aspect électricité qui gère notre vision. Ces flux électriques sont les mêmes ondes électromagnétiques qui composent la lumière et créent un magnétisme naturel. A la suite de l'invitation de la Galerie GT j'ai eu envie de remplir l'espace avec le sol attraction magnétique et ainsi de le mettre en scène et le faire résonner avec autres œuvres, la sculpture Je crois que j'ai marché sur la Lune (2013) et la vidéo Chute libre (2016).
 
Équilibre précaire II 2016
Plaque métal 30 x 30 cm, cadre métallique, Pleximiroir, rideau industriel PVC rouge, dimensions variables
Vues de l'exposition Equilibres précaires, galerie GT, Marseille, 2016
 
Chute libre 2016
Vidéo faite dans un simulateur de chute libre, j'ai chuté de 10 000 mètres.
 
Retour