Ian SIMMS 

 

« Après plusieurs mois de développement, Spock, le moteur de recherche spécialisé sur les individus vient d’ouvrir au public. La fonction de recherche est accessible à tous les internautes, sans inscription préalable. Il suffit de renseigner le nom d’un individu et éventuellement d’affiner la requête avec son âge, son sexe et son origine géographique » (Isabelle Bocque, O1Net – 08/08.2007).
Que se passe-t-il quand, sur l’internet, on a un homonyme ? Un prénom est souvent sexué, des noms ont déjà des origines géographiques et ils sont souvent – par un effet de mode – associés aux gens du même age. Comment s’assurer qu’il n’y a pas confusion, que l’identité recherchée est l’identité trouvée ? La vidéo présentée dans la salle vitrée démonte les confusions possibles suite à une (vraie) recherche sur l’internet qui aboutit à un (vraie) histoire de meurtre et l’incarcération d’une (vraie) personne qui, par coïncidence, porte le même nom, prénom, qui est du même sexe et qui a presque la même age que l’artiste exposé.
Ici les notions d’identité se réduisent à un nom, un prénom.
Mais qu’est-ce qu’un nom ? John Proctor, dans les Sorciers de Salem de Arthur Miller, exprime avec force le pouvoir identitaire d’un nom quand, après avoir trahit ses principes, il choisit la mort plutôt que d’avoir son nom sali en public. « Je vous ai donné mon âme, » dit-il, « laissez-moi au moins mon nom».

Ian Simms-on-Ian Simms 2007
Vues de l’exposition à la Maison du Cygne à Six-Fours-les-Plages


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