Manuel SALVAT 

Avec ce pas qu’on a à la grande ville

Des blocs d'immeubles constitués de quatre faces : une structure de balsa, d'une dizaine de centimètres de hauteur, recouverte de quatre façades d'immeubles photographiés, en noir et blanc, dans des villes diverses.

Les immeubles sont disposés sur un épais bloc de mousse noire. L'intérêt que peut leur porter le spectateur en s'en approchant déclenche une vibration immédiate, une agitation intérieure de chacun d'eux. Les vibrations provoquant de lents et progressifs déplacements, ils semblent avoir entre eux des rapports pouvant évoquer, entre autre, frôlements et attirances amoureuses, affrontements…

Cette pièce a été créée au musée Ziem, à Martigues en avril 2001.
Son titre est tiré d'une nouvelle de Kafka, en réponse à la question générique extraite du « Château », posée par l'exposition du FRAC Paca « Que saurions-nous construire d’autre ? »

Une variante a été créée en 2007 avec des immeubles en photographie couleur, pour l'exposition Au travers au musée de Gap.


Avec ce pas qu’on a à la grande ville 2001
Photographies noir et blanc et couleur sur balsa, moteurs vibrants, bloc de mousse

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