Manuel SALVAT 

Pneu-ma-tique 2001

Dé-ta-ché, le mot est lancé par Antoine Doinel envoyant sa déclaration à Fabienne Tabard, dans Baisers volés, de Truffaut. S’ensuit le transport du pneumatique dans le réseau souterrain, qui constitue une séquence sonore où s’entremêlent glissements, grincements, chocs, ralentissements et accélérations suivant la configuration du parcours. J’y ai rajouté un long souffle, ponctué de petits événements qu’emporte ou traverse ce vent électrique.

L’installation : Un alignement de pylônes télégraphiques ou de haute-tension de formes variées, est constitué de photographies découpées reliées par du dessin au crayon sur le mur, ou par du fil noir semblant traverser les angles de la galerie.

Cette déclinaison de pylônes, relais silencieux pour le transport des ondes, va rejoindre dans un autre espace de l’exposition un ensemble sonore formé d’éléments urbains habités, reliés par des câbles électriques.

Photographies sur balsa, hauts parleurs, câbles, fil noir, dessin au mur et son
Vues d’exposition à la galerie 4, Barbier, Nîmes

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