L’installationprojection-rotation fonctionne avec une série de films super 8 réalisée avec un danseur. Ces films s’appellent : Le Vol, La Marche, Le Salto…
Matthieu, le danseur, a effectué une suite de mouvements sans se déplacer, devant un fond noir ( suppression de repères visuels et éclairage dirigé sur Matthieu ). Ces mouvements ont été filmés en plan fixe avec une caméra sur pied. Le film développé est ensuite projeté en rotation dans un espace fermé. Pour La Marche ou Le Salto, l’image doit être projetée au niveau du sol. Le danseur, dont les pieds trouvent ainsi appui sur le sol même de l’espace de projection, se déplace et balaye les murs sur 360°.
La surface de projection devient le support des gestes du personnage. Le “faux déplacement” à la prise de vue, remis en mouvement lors de la projection, peut apparaître réel, vrai. Ce n’est plus une simple image, c’est aussi un corps qui semble se matérialiser dans l’espace.
Projeté à échelle 1 ou réduit à la taille d’un “Big Jim”, le personnage entraîne le spectateur avec lui dans la ronde, ou bien se sert de leur corps comme surface de projection. Tout le travail se réalise au niveau des prises de vues et du mouvement pensé en fonction du résultat souhaité. J.-P. P.
The projection-rotation installation works with a series of super 8 films of a dancer. These films are entitled : Le Vol (Flight), La Marche (Walking), Le Salto (The jump)…
Maththew, the dancer, executed a series of movements without changing his position in front of a black backdrop (for the suppression of visual markers and lighting directed towards Matthew). These movements were filmed using a fixed viewpoint with a camera mounted on a tripod. The developed film is then projected rotating in a closed space. For La Marche or Le Salto, the image must be projected at ground level. The dancer, whose feet thus find solid ground on the “floor” of the projection, sweeps across the walls at 360°.
The projection surface becomes the support for the character’s gestures. The “fake movement” from the film shoot, set in motion for the projection, can appear as real or true. It is no longer just an image, but also a body which seems to materialize in space.
Projected life-size or at the size of a Big Jim, the character drags the spectators into the dance with him, or else uses their bodies as a projection surface. All the work takes place at the level of the shoots and of movement conceived according to a desired result. |
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Description de l’installation
Schéma Jean-Patrick Pelletier
Installation description
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Vol 1997
Installation cinématographique, projecteur, films super 8, plateau tournant, dimensions variables
Photographie Jean-Patrick Pelletier
Flight
Cinematographic installation , projector, super 8 films, rotating tray, various sizes
Voir aussi Salto |
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