Florent MATTEI 

"Poussières", Agnès 2015
Tirage argentique, 45x48 cm
"Poussières", couple 2015
Tirage argentique, 45x48 cm
"Poussières", Karim 2015
Tirage argentique, 45x48 cm
"Poussières", Orso 2015
Tirage argentique, 45x48 cm
"Poussières", Jingran 2015
Tirage argentique, 45x48 cm
"Poussières", père et fils 2015
Tirage argentique, 45x48 cm
"Poussières", Estelle 2015
Tirage argentique, 45x48 cm
"Poussières", Spencer 2015
Tirage argentique, 45x48 cm
"Poussières", mère et fils 2015
Tirage argentique, 45x48 cm
"Poussières", Sarah 2015
Tirage argentique, 45x48 cm
"Poussières", Xavier 2015
Tirage argentique, 45x48 cm
"Poussières", sœurs 2015
Tirage argentique, 45x48 cm
"Poussières", Suzanne 2015
Tirage argentique, 45x48 cm
"Poussières", famille 2015
Tirage argentique, 45x48 cm
"Poussières", Nelly 2015
Tirage argentique, 45x48 cm
"Poussières", Idrissa 2015
Tirage argentique, 45x48 cm
 
Florent Mattei propose la série Poussières, inspirée des premiers portraits de l’histoire de la photographie quand le portrait photographique se démocratise, supplantant le portrait pictural : les visages sont sérieux, la pose hiératique, derrière un paysage peint, un village blanc, des chênes verts, des figuiers de barbarie, une route en terre, un paysage de pays chaud, au sol, un tapis, des objets comme décor qui changent d’une photographie à l’autre, un guéridon, des livres empilés, un bouquet de fleurs, de fruits, une chaise, une petite sculpture, toutes les personnes photographiées sont recouvertes d’une fine poussière, celle d’un bombardement ? celle d’un long voyage ? Bien que leurs vêtements signe leur appartenance au monde contemporain, ils sont les déplacés de toujours, ceux d’hier et d’aujourd’hui, ceux qui fuient les guerres, la misère : dignes, ils nous regardent droit dans les yeux à travers l’objectif. Le photographe est-il moins artiste à cet instant ?

Alexandra Majoral
 
 
Vues de l'exposition Un jour la guerre finira et je retournerai à mon poème, circonstance galerie, Nice, 2015
Avec Karim Ghelloussi
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