Un procès rassemble un groupe d’infortune à dessein d'écrire une histoire commune, la version reconnue d’un évènement. J’ai dessiné lors du Procès des effondrements des immeubles de la rue d’Aubagne dans la salle des procès hors norme du tribunal judiciaire de Marseille en contre-bas du président et des assesseurs, entre le greffier, le procureur et la traductrice, face aux parties civiles, au banc des accusés et à des nombreux avocats pour tenter de saisir ce qui est dit à la barre mais néanmoins en marge. Dans le recueil intitulé Marginalia, Edgar Allan Poe écrit :« La plus grande partie de la vérité est émise de façon impulsive, aussi, la plus grande partie de la vérité est parlée et non écrite ».
Le procès s’est déroulé de novembre à décembre 2024 sur trois semaines d'audience consécutives.
Les délibérés ont été lus le 7 juillet 2025.
Le ministère public ainsi que de nombreuses parties civiles font appel des relaxes. Même chose du côté des prévenus Julien Ruas, Xavier Cachard et sa SCI et la famille Ardilly. Pour résumer, tout le monde à peu de choses près fait appel. |
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Le procès, 2025…
Projet éditorial en cours |