Pascal GRIMAUD 

Le temps présent, 2016
Co-production Filigranes Éditions / Le Factotum - Conseil Départemental des Bouches-du-Rhône

« Le temps présent » (2013/2016)

Les villages dans les Bouches du Rhône.
Ce projet s'inscrit dans le programme Images contemporaines/Patrimoine du Factotum, création et production soutenues par le CG 13.

« La mutation du territoire, quelle soit douce ou contrastée, raconte l'évolution de la société et des hommes qui fabriquent le paysage mais ici, ce qui m'importe, c'est de tracer un relevé émotionnel du village, du «pays», de ces petits riens qui font un tout, de cette géographie de l'intime. Il est question d'une appréhension d'un territoire comme référent identitaire, construction d'une identité culturelle. Les images sont des parcelles de cette connaissance empirique d'un petit espace : territoire de jeux, d'apprentissages, de vie, de peurs »

Filigranes éditions, octobre 2016. Texte de Jean-Pierre Legoff et Laurent Sébastien Fournier

Lire Du village comme mise en scène, par le photographe Pascal Grimaud

 

Pascal Grimaud
Cahiers, 2013-2015
Co-production Filigranes Éditions / -à suivre-

"Délimiter un territoire à explorer : la commune par exemple. Le pays (une distance intime avec les paysages).
Prendre la carte IGN et ses petits symboles. Des petits points vert ? les vergers. Les vergers ?
Les arbres ne portent plus que des ronces et abritent quelques garennes.
Là, je me gare. Et je fais un tour, au hasard, selon les possibles : les brèches, les petits passages, les portails ouverts.
Ou le long du canal des Alpines, saignée arborée propice à l'immersion (je m'égare un peu, parfois).
Suivre les traces des chevaux, c'est eux qui font les chemins d'aujourd'hui, les sentiers de l'ennui."

 

Maiden africa, 2009
Texte de Raharimanana
Trans photographic Press

“Si le rêve est de sable, mon écroulement est parfait…
guetter le chemin du vent et m’y
engouffrer le moment venu,
m’étendre pour feuille morte et partir à la première brise, prendre
pied l’horizon et passer coûte que coûte,
passer… L’eau salée, vomie des entrailles.
Les chants éventrés ont goût de salaisons avariées.
Qui a dit qu’il fallait attendre ?
Ne pas bouger, seuls les rêves d’enracinement attrapent les cimes…” Raharimanana

 

Filles de lune, de l'archipel des Comores à Marseille, 2005
Images en Manoeuvres Éditions

 

Le bateau ivre. Histoires en terre malgache, décembre 2003
Texte de Raharimanana
Images en Manoeuvres Éditions

“Lorsque l'innocence glisse, s'échappe, la pratique photographique s'apparente à une trahison.
L'illusion de l'expérience du monde s'eclipse. Ces jours-là, toutes les villes se ressemblent.”

 
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