Isabelle GIOVACCHINI 

Quand fond la neige 2014-2017
 
 
 
 
 
Quand fond la neige 2014 - 2017
Tirages argentiques partiellement effacés sur papier RC, virage au sélénium, 80 x 100 cm chaque
Pièces uniques
Série réalisée avec le soutien de la fondation nationale des Arts graphiques et plastiques et l'aide du parc du Mercantour
Vues de l'exposition Quand fond la neige, musée des Beaux-Arts de Mulhouse, dans le cadre de la Biennale de la Photographie de Mulhouse, 2020 - 2021
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When The Snow Melts 2014 - 2017
Partially deleted silver prints, selenium toning, 80 x 100 cm each, unique pieces
 
 
Quand fond la neige (études) 2013-2014
Tirages argentiques RC partiellement effacés, 26,5 x 19 cm, 30 x 40 cm sous passe-partout
Vue de l’exposition Soudain... la neige, maison d'Art Bernard Anthonioz, Nogent-sur-Marne, 2015
Commissariat : Caroline Cournède
 
Quand fond la neige (études) 2013-2014
Tirages argentiques RC partiellement effacés, 26,5 x 19 cm, 30 x 40 cm sous passe-partout
Vue de l’exposition Quand fond la neige, où va le blanc ?, galerie Sit Down, Paris, 2015

Tirages de recherches et essais préparatoires pour la série Quand fond la neige (2014 - 2017)
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When The Snow Melts 2013 - 2014
Partially deleted silver prints, 26,5 x 19 cm, 30 x 40 cm framed
 
 
Il existe de nombreuses légendes, avérées ou légendaires, autour des lacs : villages engloutis pour la création de lacs artificiels, créatures qui vivraient en leur sein, noyades et malédictions... Ceux du Mercantour, utilisés pour cette série, ont des noms très chargés, comme s’ils représentaient des menaces :
Lacs Noir, du Diable, de la Femme morte... Entourés des terrains rocailleux de ce massif, ils semblent enclavés dans des paysages lunaire. Le regard et la lumière ne passent pas au travers de ces étendues d’eau trouble, faisant d’elles des écrans sur lesquels il est possible de projeter de nombreux fantasmes.

J’ai effacé ces lacs de la surface d’images issues de la photothèque du Parc national du Mercantour à l’aide de ferrocyanure de potassium, utilisé en retouche argentique, supprimant de fait une masse liquide à l’aide d’une autre.

Le titre de la série est issu de l’aphorisme que l’on attribue à Shakespeare, « Quand la neige fond, où va le blanc ? ».

Lire le texte L'œil de l'eau de Malek Abbou
Lire le texte Quand fond l'image de Nicolas Giraud



There are many legends, proven or legendary, around lakes: villages sunken for the creation of artificial lakes, creatures that would live in them, drownings and curses... Those of the Mercantour, used for this series, have threatening names : Black Lake, Devil's Lake, Dead Woman's Lake... Surrounded by the rocky terrain of this massif, they seem enclosed in lunar landscapes. The gaze and the light do not pass through these expanses of murky water, making them screens on which it is possible to project many fantasies.

I erased these lakes from the surface of images taken from the Mercantour National Park's photo library using potassium ferrocyanide, used in silver retouching, thus removing one liquid mass with another.

The title of the series comes from the aphorism attributed to Shakespeare, « When the snow melts, where does the white go? »
 
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