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Une démolition, c'est comme un retour aux origines. Ce qui était poussière devient de nouveau poussière. En intégrant une caméra au sein même du bâtiment lors de la démolition, on projette le spectateur au cœur de celle-ci. Il se retrouve à l'épicentre de la démolition.
Nouvelle proposition vidéo
Photomontages illustrant la dispersion de la Crash-Box au cœur de la démolition. Série de photos de la démolition à différentes périodes.
Signal/ Dispersion/ Disparition
Quelques mises en situation de la Crash-Box
Nouveaux rushs vidéos avec, pour la dispersion de fumée à l'extérieur, l'utilisation d'encens, et une goutte d'encre de chine qui tombe dans l'eau pour la dispersion de la Crash-Box.
Durant ces deux semaines nous avons tester différents procédés pour symboliser la propagation de poussière.
Fumée d'encens/ Poudre à tracer/ Fumigène/ Encre de chine
Travail vidéo:
Idée de trace, de signal et de dispersion. Un impact, la conséquence de cet impact. D'un point de vue intérieur. D'un point de vue extérieur.
Jouer sur la temporalité et sur l'alternance intérieur/extérieur. Question du rythme, à quelle fréquence l'on voit l'intérieur? l'extérieur? accélération? ralentissement? Il faut faire ressentir la dimension climatique du projet. Toute une ambiance à retranscrire. Une absence de sons ou un son sourd permettrait de retranscrire la légèreté du projet
Radicalisation du projet:
Après ces deux semaines, il nous ait apparu que notre projet doit se concentrer sur sa symbolique forte et non pas sur des questions techniques dans le but de résister à une démolition. En effet, même si l'objectif de départ du projet Crash-Box, est de résister à la démolition d'un bâtiment, l'intention première de notre projet nous amène à penser que la Crash-Box ne peut pas survivre à une telle violence.
Tout est poussière ou redeviendra poussière.
La Crash-Box, projection du spectateur, capture la démolition grâce à la vidéo mais en vain, celle-ci ne pouvant résister à la démolition. La Crash-Box exprime la violence de l'acte par sa destruction, par l'émanation de poussière rouge qui la compose, par sa disparation soudaine au milieu de l'amas de poussière de béton. La caméra vient se recroqueviller vers le centre de la Crash-Box, un réflexe pour se protéger, une protection qui ne fait cependant pas le poids face la démolition. Une trace éphémère. Une violence qui s'exprime avec finesse et légèreté. Poussière qui s'envole, souvenir et douleur qui s'échappe.
Processus/Temporalité/Narration
Vrai scénario à établir. Des choses se passent à l'extérieur. Des choses se passent à l'intérieur.
Travail photographique sur la matière. Travail vidéo sur l'émanation, la dispersion, le signal.
Critiques et questionnement vis-à-vis du projet:
Il ressort que le projet a une charge symbolique forte: il rappelle à la fois le camp militaire/ le chaos/ la démolition mais aussi une finesse/ une connotation biblique/ un signal éphémère
L'utilisation du pigment rouge doit être assumée. Cette couleur, dans le contexte de la démolition, peut rappeler les souvenirs de guerre, de bombardements, et de toutes ses victimes. "Tout ce qui est poussière redeviendra poussière."
Le projet répond à deux intentions: le signal/ la localisation Est ce qu'on peut répondre à ces deux intentions avec ce projet? Étant donné que l'idée de signal signifie un rejet de beaucoup de pigment, l'idée de localisation signifie qu'il faut qu'il y est une quantité suffisante de pigment autour de la zone de la crash-box Il faudrait donc un volume important de pigment rouge.
Le cable, permet à la camera de se rétracter lorsqu’il y a une contrainte. Le diamètre de la crash box va augmenter sous la pression, mais dans l’axe du cable, il ne changera pas. Cela permettra à la camera de se protéger.
Référence au travail d'Anish Kapoor, pour exprimer la membrane percée de la crash box…
Pigment, épice, poudre? Recherche du contenu et du contenant.
POUDRE A TRACER : CORDEX
Principe de dispersion du contenu de la CRASH-BOX.
Le pigment contenu s'échapperait par les fenêtres sous la pression des blocs lui tombant dessus.