Pennisi Laurie Lerat- Tollinchini Frédéric Vannier Cypris
Pistes de recherches:
Travail sur l'instantanéité de la démolition:
- commémorer la démolition: en rallongeant le temps de cette démolition, trop instantanée. Faire perdurer le phénomène le plus longtemps possible. En faire un moment élastique, prolonger ce moment, le rendre plus long, moins éphémère. Outils: la poussière (ce qui dure le plus longtemps actuellement), le bruit, qui pourrait être enregistrer instantanément et re-diffuser en direct comme un écho.
Travail sur la disparition d'une architecture:
- commémorer la tour elle même: commémorer l'empreinte, le vide, le trou, l'absence qu'elle engendre après sa démolition, par un plein par exemple. La tour des Cyprès pourrait devenir un symbole, celle d'une architecture passée et pourrait être reproduite comme un "objet souvenir" au temps de la "splendeur"de la tour. Problématique: que laisse une architecture quand elle est démolie?
Travail sur le symbole de la Tour pour le quartier:
- commémorer les habitants: regroupement de témoignages et redu plastique sous forme d'un petit calepin qui répertorie les souvenirs, les histoires propre à chaque habitant qui y a vécu.
Travail d'un graphiste qui rend plastiquement les histoires des habitants d'un bâtiment qui doit être détruite dans un quartier de Londres, sous forme de planches de dessins regroupés dans un carnet. Daniel Clarke
Couleur de l'ombre par Hiroshi Sugimoto, Travail sur la lumière du matin dans la suite de l'oeuvre d'Isaac Newton :
Marc Desgrandchamps, travail sur le caractère éphémère des évènements
Recueil des formes architecturales du bâtiment, des textures, des éléments significatifs du bâtiment
Regroupement des histoires des habitants
Travail sur la durée de vie d'une architecture: se positionner par rapport à cette destruction:
- problématique: l'architecture a-t-elle une vie? Une architecture conçue comme symbole de modernité autrefois (la tour) est aujourd'hui marquée par une temporalité éphémère. L'architecture peut-elle être considérer comme un organisme vivant? avec une naissance, une durée de vie et une mort?(quelle est sa naissance: les premières esquisses de projet ou la première pierre posée, quelle est sa mort? à partir du moment où plus personne ne vit dedans ou au moment où le bâtiment est détruit?)
Architecte Jean Jenger : « Comme un organisme vivant, l'architecture naît, vieillit, évolue, se transforme, se régénère, disparaît. »
- L'architecture aujourd'hui est-elle finalement consommable? Doit-elle être biodégradable? Paradoxe: autrefois on construisait en pierre pour l'éternité, aujourd'hui on construit en merde pour pas longtemps. Détruire= accepter un échec?
Cf ground Zero & Les cyprès
travail sur l'instantaneité de la démolition
prolongation de l'instant de la destruction/ technique du "slow motion"
travail sur la durée de vie de l'architecture
architecture consommable?/ "tour en sucre" de Lionel Scoccimaro
travail sur le symbole de la tour
la tour comme objet manufacturé, un symbole
- Sur la diffusion d'une expérience plastique : le diatope Mondial de Xenakis
Ci-dessous le polytope de persépolis de Xenakis
Commémoration Commerciale : le mur de Berlin
C'est un mur, pauvre architecturalement. Sa construction fur un scandale, sa destruction, un évènement majeur de notre histoire. Aujourd'hui, il n'en reste que quelques fragments en place. le reste à été détruit, parfois torpillés en objets souvenirs.
Procédé photographique et cinématographique:
La technique du TXTRANSFORM, ou aussi appelée le pan-scan et le slitscan. Le slitscan: on ne s'intéresse pas à l'image entière de l'appareil photo. Celui ci va photographier les éléments qui sont au niveau d"une fente", toujours située au même endroit. Donc si quelqu'un passe devant l'appareil, on ne verra pas les débuts de sa marche ni la fin mais seulement le moment où il est passé dans la fente. Cette fente peut soit être verticale, soit horizontale et ainsi donner des rendus très différents. Le pan-scan consiste à avoir cette même fente mais à la faire bouger dans le temps. Elle va cadrer à chaque fois une image à un point différent. Cela crée des images qui sont animées, dans lesquels on voit un mouvement.
Les effets produits sont néanmoins très différents.
Reportage photo des Jeux olympiques dans le magazine New Life de 1960, photographe: Georges Silk. L'image produite par l'appareil photo "slit" fait du lanceur de marteau un Mr muscle de cartoon et souligne le moment très privé de l'athlète: sa concentration. Les résultats des photos de l'artiste était très abstraites. Silk dit: "J'étais ravi de voir que les images produites montraient force, rapidité, design et originalité. "
R/Greenberg Associates (R/GA) Renault Encore _Publicité pour voiture (1983) Ici c'est l'effet "élastique" du véhicule qui est mit en avant.
Derek Burnett "Bent out of Shape" , Rainbow album cover (1983) Ici l'effet produit relève plutôt d'une sensation de volupté, de vol.
On a donc à chaque fois l'étude d'un objet en fonction d'un temps. Ces images sont ensuite montées pour réaliser des vidéos dans lesquelles interviennent une autre dimension; l'espace. Les rendus sont donc assez psychédéliques flous parfois, mais qui parviennent à traduire une histoire. Le travail de Zbig Rybczynski dans son film intitulé The Fourth Dimension (1988) illustre bien cette idée. Ce court-métrage de 27 minutes explore le potentiel chorégraphique et narratif de la technique du slit-scan.
http://www.youtube.com/watch?v=_dLqlbSq428
Ce type de technique cinématographique pourrait être un moyen de revivre d'une façon différente la démolition de la tour puisqu'elle met en relation l'image, le temps et l'espace. Notre perception serait troublée par les effets de mouvements liés au pan scan. (chorégraphie)
Cette technique utilise la notion de séquence d'images qui, collées entre elles, produisent une histoire et racontent par fragments quelque chose de global. D'où l'idée d'un flip book, qui marche de la même manière. Le flip book serait une production manuelle/matérielle/ ( de papier ) de slitscan.
Photomontage de Didier Dalbéra
FLIPBOOK
Un flip book est une réunion d'images assemblées destinée à être feuilletée pour donner une impression de mouvement et créer une séquence animée à partir d'un simple petit livre et sans l'aide d'une machine. Depuis la fin du XIXe siècle, des flip books ont été réalisés sans discontinuer comme cadeaux publicitaires ou vendus comme des livres ou des jouets. Ils sont illustrés de photographies en noir d'abord puis en couleurs ou de dessins en tous genres. Il est en définitive le seul medium pour lequel le consultant peut maîtriser la façon dont il le reçoit : lentement, rapidement, en revenant en arrière, en recommençant autant de fois qu'il le souhaite alors que les autres techniques de cinéma ou d'animation en font un récepteur passif.
http://www.flipbook.info/videos/gaultier.htm
Flip book qui se termine par une pulvérisation du parfum. On pourrait imaginer de terminer le flip book de la tour par une pulvérisation de la démolition. On s'interroge sur l'odeur qu'une démolition peut crée.
Autre forme de Flipbook: installation à pratiquer:
Jennifer Dixon (2008)
Flip book de Peter Haley de la démolition du Seattle Kingdom en 2000 (à trouver) http://www.flipbook.info/fiche.php?id=815
Le flip book fait intervenir la vue. Avec Gaultier, on a aussi l'odorat. On peut imaginer un flip-book qui fasse intervenir le toucher et d'autres sens. Autre idée: le flip book est à usage unique, on retrouve l'idée que l'architecture est consommable. On pourrait le signifier par une phrase d'instruction en page de devanture pour le lecteur qui deviendrait acteur on le détruisant à la fin. Flip-book distribué avant ou après la démolition de la tour?
premiers essais de flipbook
feuillets à découper et à assembler "Dyxon explosive demolition 15 mars 2009"
_les minguettes en 119 images
maquette à découper et à assembler selon son envie afin d'obtenir une destruction chorégraphié pleine de rebondissement !
compte rendu de la séance du 19/10
définition de la problématique fixe ( est ce que l'on s'interroge sur la manière de représenter l'instantanéité de la destruction ou sur la prolongation du moment de la destruction? )
médium: retour sur le slitscan pour retranscrire la prolongation de l'instant ou le flipbook pour illustrer et "revivre" l'instant de la démolition
type de flipbook à développer: flipbook unique ( encre sympathique qui se répand sur le papier lorsque l'on touche le flipbook, papier très fin qui se froisse dès le premier contact ou un "flipbook de poussière": on reprendrai une image de la tour simplifiée ( dessin au trait par exemple) en appliquant de la colle? dessus et on laisserai la poussière se mettre dessus, elle viendrai se fixer légèrement et lorsque l'on jouerai le flipbook la poussière qui formait le dessin de la tour s'échapperait et le flipbook redeviendrai blanc...
30 octobre 2012
Essai de production d'une image en slitscan
A partir de ces vignettes qui décomposent la démolition:
Le slitscan donne ça: (avec une fente prise relativement large et verticale)
Résultat:
1/ la largeur de la marge influence sur le résultat final. Elle est importante à déterminer
2/ Plus on a d'images à la base, plus l'image finale sera grande
2EME ESSAI DE SLITSCAN
Principe du pan scan simplifié
Lien de la vidéo exploitable en qualité hd: http://www.youtube.com/watch?v=jYg1DhOP3W8
plan périmètre avec cadrage:
- couleurs
- noir et blanc
Dernière partie slitscan:
Destination possible de la photo:
Première partie du Slitscan :
Deuxième partie du Slitscan:
http://www.popscreen.com/v/6XUbD/Failed-building-demolition-in-slow-motion-Philips-in-Eindhoven video sur une demolition en slowmotion
Vendredi 21 décembre:
Le power point:
