850 620 Marseillais
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Par autocollants de 5*5cm :
La semaine précédente, nous avions abordé le sujet des flashcodes mettant en avant tous les avantages liés à cette idée. Nous somme alors partis sur cette idée de diffusion de l'information qui nous paraît être bonne. En effet, comme nous le désirions, scanner un flashcode est un geste qui ne rend pas le riverain passif mais qui pour autant ne le rend pas totalement actif. Car il n'aura aucune idée d'où le mènera ce code et le découvrira qu'une fois scanné. Nous avons donc réfléchi à quel genre de site internet nous pouvions faire pour informer de la destruction de la tour sans pour autant écrire un texte que personne n'aura le temps de lire. Est venue alors tout naturellement l'idée de poser une caméra qui filmerait en continu le chantier de déblaiement de la tour. Ceci pose quand même un problème de droit à l'image, nous avons donc pensé aux caméras de surveillance des chantiers. On pourrait donc imaginer que notre caméra servirait aussi de surveillance du chantier la nuit, et ainsi avoir une double utilité et être mieux acceptée par les ouvriers et les habitants. Mais aussi, pour conserver notre idée de diffusion de l'information à l'échelle de la ville nous désirons avoir un compteur sur le site internet qui donnerait en temps réel quel est le nombre de visiteurs de cette page. De plus, le nombre de flashcode distribués ne serait pas dû au hasard. Nous voulons distribuer le nombre exact qui prendrait toute l'emprise de la tour, soit 500 m². Ainsi il y aurait vraiment cette idée de propagation, distribution de ce qu'est la tour. Mais ceci pose un problème quant au moment de distribution. Nous pensons alors à deux vagues. Une avant la destruction, il y aurait ainsi sur le site un décompte comme sur le site de la crash box; et une après la destruction qui renverrait au site décrit précédemment.
Références pour les caméras: GGM camXtern : Caméra GSM extérieure autonome http://www.conectis.com/docs/Fiches_Techniques/Produits_Reseaux_(video_IP,WiFi,CPL,PoE,Switch...)/Video_IP/Cameras%20Autonomes/GGM%20CAMXTERN_FR.pdf
Caméra Dlink: intérieure permet de se connecter à Mydlink voir Youtube http://www.youtube.com/watch?v=yoJg1UImCMw http://www.youtube.com/watch?v=WVuwhm8bNNc&feature=relmfu http://www.youtube.com/watch?v=AmSySBImQ54&feature=related
À partir de quand et combien de temps? Notre idée principale venait du principe de crise. Dans ce sens la démolition est la fin qu’une époque et le début d’une autre. Nous voulons célébrer cette crise, donc il doit durer de la fin de la première ère (la démolition) et le début de la nouvelle, lorsque le projet remplaçant sera fini. Nous pensions donc faire durer l’expérience du moment où la tour est tombée jusqu’a la livraison du nouveau batîment.
Le rapport Jour/Nuit? noous pourrions imaginer que ce ne serait pas en continu, 10 minutes à chaque heure comme scintille la tour eiffel par exemple.
Où placer les bornes?
Cela dit nous pensons revoir l’idée des bornes qui pourrait être mal comprise. Notre but serait de détourner des éléments usuels pour faire passer l’information (Si quelqu’un s’asseoit sur un banc une lampe se déclenche). Nous pourrions aussi créer comme une chasse au trésor avec des flashcodes (mais dans ce cas là le marseillais ne serait pas un acteur inconscient). Le flashcode pourrait l’envoyer sur un site l’informant de la chute de la tour, de l’avancée des travaux et du nombre de personnes ayant été informés par ce biais.
Voici un essai de montage photo illustrant nos propositions du 5 Octobre. A savoir, des balises lumineuses réparties de manière hétérogène dans la ville qui ne s'activeraient qu'une fois que la précédente l'est.
Lors de la dernière séance, nous avons fait ressortir plusieurs questions auxquelles nous devions répondre :
La première concernait l’implication du spectateur dans la propagation de l’onde de la démolition. Est-ce que l’onde viendrait l’heurter ? Il serait alors un récepteur. Est-ce que c’est lui qui permettrait à l’onde de se propager ? Il serait alors un transmetteur. Ou est-ce qu’il serait un transmetteur inconscient ? C'est-à-dire qu’il propagerait l’onde sans le savoir, il s’en apercevrait qu’une fois cette dernière transmise. C’est trois idées ne signifient pas la même chose, c’est un rapport différent avec le spectateur. Nous ne pensons pas que le plus malin serait de les « choquer » par une onde traversante , nous pensons plutôt qu’ils devraient être les relayeurs inconscients de l’onde. Ainsi sans le savoir immédiatement ils feraient passer le message à d’autres. Ce message annonce qu’il y a un changement dans la ZUP. S’il est juste récepteur il est pas vraiment impliqué, c’est juste une cible et quand il est transmetteur ça veut un peu dire qu’on l’oblige à adhérer à notre cause. En le laissant inconscient il ne prend pas position il fait passer une information neutre, c’est lui par la suite qui réfléchira à sa position personnelle.
En flânant sur internet nous avons trouvé des vidéos d’action interactives dans la ville, le but de ces installations n’est pas de porter un message comme le notre mais, elles nous ont intéressés dans le rapport aux usagers. Escalier piano Site officiel de l'action The fun theory
La deuxième concernait l’échelle de la propagation de l’onde. Est-ce que l’onde se propagerait seulement dans Marseille ou à une échelle plus large ? Nous nous sommes demandés pour qui cette tour à de la valeur ? Nous avons tout d’abord pensé aux Marseillais puis aux habitants des autres ZUP de France. La démolition de cette tour parle d’un reconditionnement d’un quartier particulier que l’on retrouve ailleurs. Peut être que les personnes d’autres villes dans un même type de quartier comprendraient eux aussi l’enjeux de la destruction. (À Nîmes, certaines tours de la ZUP sont en train d’être vidées, elles aussi vont êtres détruites, l’histoire de la tour des cyprès pourrait faire échos) Alors nous avons pensé que l’action de propagation pourrait être faite à marseille mais pourrait aussi avoir un retentissement dans d’autres villes.
La troisième concernait les caractéristiques de propagation d’une onde que l’on avait déjà commencé à étudier mais que nous devions approfondir. Le but est de prendre comme référence l’une de ces caractéristiques pour propager notre onde (ou message) à travers la ville de Marseille (ou plus).
Exemple 1 : Une onde sismique a une vitesse différente selon la matière qu’elle traverse. Il y a 5 classes de sols différenciés, chacun à sa propre vitesse d’onde.
Cela veut donc dire que les ondes sismiques n’ont pas des formes circulaires mais plus aléatoires, liées à la matière qu’elles traversent.
On pourrait transposer cette caractéristique à des données plus humaines. Par exemple on pourrait dire que notre onde se propage différemment selon la densité de population qu’elle traverse, ou alors selon les classes sociales, le secteur de travail des habitants, etc.
Après la première séance nous nous sommes orientés vers la commémoration de la destruction du bâtiment. Le concept se retrouvant dans nos hypothèses et celui de la propagation. L'évènement ferait vivre la destruction à plus de personnes que seulement les gens présents sur place ou les quartiers alentours. Pour nous une destruction est quelque chose de fort, elle symbolise à la fois la fin d'un cycle et le commencement d'un nouveau. Nous voulons donc que le maximum de personnes prenne conscience qu'un changement est en route dans cette ZUP. Ainsi l'échelle de la propagation serait celui de la ville de Marseille.
Une onde est la propagation d'une perturbation produisant sur son passage une variation réversible des propriétés physiques locales du milieu. Wikipédia
Plus simplement, l'onde va faire bouger une molécule qui elle même va faire bouger la suivante, etc... mais au final toutes les molécules reviennent à leur place initiale. Une onde se sert donc de la matière pour se propager mais ne la transporte pas, seule de l'énergie est transportée. C'est comme un passage de témoin, chaque molécules se passent l'énergie les unes après les autres.
Ici l'énergie serait l'explosion, le souffle, le bruit ou le tremblement généré par la démolition, il reste à savoir quel en sera le support, qu'est-ce qui propagera cette énergie plus loin que simplement son lieu de destruction ?
Quelques pistes se trouvent encore dans la définition d'une onde. Car une onde peut être de différentes formes :
Nous pourrions donc utiliser l'une de ces 5 formes d'ondes pour propager la démolition à toute la ville.
Ici la propagation ne s'effectuerait qu'avec l'aide de l'être humain.
Des moteurs font tourner un fil élastique qui reste immobile lorsqu'aucun mouvement n'est détecté et forme des motifs complexes lorsqu'un spectateur passe à proximité.
Les néons modifient leur orientations pour former des corridor de lumière matérialisant le trajet de différentes personnes.
Munis d'une lunette de visée spéciale, les spectateurs peuvent activer les lumières se trouvant dans les fenêtres de l’hôtel.
Ici les ondes sonores résultants de la destruction du bâtiments créeraient un objet unique et symbolique. Il pourrait être partagé et diffusé tel une onde.
Les ondes ont été créées à partir d'un graphique dessiné avec l'idée initiale de faire une chaise.
Une plaque d'aluminium est posé sur des enceintes. Sur cette plaque, il y a une fine pellicule d'eau qui va ainsi onduler en fonction des ondes.
Nous en avions parlé suite au concept de dissémination, nous avons donc cherché quel était le symbole placé derrière un petit bout de béton. Certes un morceau représente la chute, la fragmentation. La séparation est enfin finie on a détruit un emblème. Cependant ne représente-il que ça? Il me semble qu'il représente aussi son existence lorsqu'il formait le mur. Les années où ce mur était dressé, la dure séparation, et les années difficiles. Alors oui un morceau rapporté rappelle la chute joyeuse, mais il rappelle aussi l'existence d'un mur. Un morceau démoli rappelle la construction passée et sa destruction.
Nous voulions nous servir des produits de la démolition pour créer notre évènement. Cet évènement ne représentant pas la démolition en elle même, mais constituant plutôt une trace, un devoir de mémoire, de ce que la tour fut. Ainsi quelques intuitions nous sont apparues, nous les voulions emblématique (dans le sens où elles représenteraient au mieux ce qui constitue le projet Crash box)
En suivant l'idée de crash box nous voudrions superposer l'expérience vécue à l'intérieur et sa résultante extérieure. Plusieurs Crash box seraient placées aux étages minés; Les vidéos obtenues seraient placées sur la vidéo de l'effondrement vu depuis l'extérieur. Quelques références pour nourrir nos propos:
Le principe est de se servir du souffle de l'explosion pour rendre compte de l'énergie dégagée. Par cela nous voudrions matérialiser ce souffle que nous ne pouvons pas percevoir. En le traduisant de manière à le rendre lisible.
Lien vidéo 1
Lien Vidéo 2
Ayant travaillé l'air, le vent le souffle :
Après une démolition tout évacué et il ne reste aucune trace de l'existence du bâtiment et de sa démolition. Pour en garder un témoin nous placerions un objet capable de garder une emprunte de ce qu'il subirait à l'intérieur lors de la démolition. Il pourrait s’abîmer, se déformer, se détruire partiellement, se modeler. Lorsqu'il serait récupéré nous aurions réellement un témoin physique des dommages survenus a l'intérieur. Comme on le récupérerait il deviendrais le souvenir à conserver, un symbole.
Pour nous la poussière semble l'élément le plus emblématique, elle représente à la fois le bâtiment (sa matière) et la démolition. Nous voudrions récupérer cette poussière pour créer un souvenir.
Tu es poussière et tu retourneras en poussière. La Bible
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