Gerlinde FROMMHERZ 

Pendant le premier confinement au printemps 2020 les travaux de rénovation de notre immeuble étaient à l’arrêt. Les magasins de bricolage et de matériaux de construction étaient fermés, les sorties et les déplacements non essentiels étaient interdits. Les lieux culturels étaient fermés, des expositions annulées. Que faire de mieux alors que de travailler là où on est, avec ce qu’on a sous la main? Ainsi cet arrêt forcé et si inattendu à coupé ma routine et ouvert, paradoxalement, un espace. Le besoin de liberté et d’oxygène a fait brêche dans ce mur qui commençait à nous cerner.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Le langage de l’espace
Gerlinde Frommherz saisit les objets les plus coutumiers pour nous les restituer en plan et en volume tout en leur conférant l’étonnant pouvoir du sens. Elle donne aux objets la légèreté des mots importants. Ses œuvres sont construites comme des phrases dont les mots sont, à notre vue, quotidiens.
Nous avons souvent ces objets à portée de main et la plupart du temps à l’esprit, ils deviennent alors, parce qu’ils ont été choisis avec cette notion d’équilibre, les moteurs d’une phrase.
Et les mots ont un poids que l’artiste sait rendre léger quand ils doivent rester en suspension et, par là même, s’imposer à l’évidence. Il en est de même des objets de Gerlinde quand elle met en équilibre les plus étranges rapprochements. Les mots sont dépassés par leur mobile et lancent leur vérité dans l’espace en redevenant ce qu’ils désignent. L’objet simple prend sa noblesse parce qu’il a été choisi et retourne ainsi à une sorte de poésie très présente.
Quelquefois l’évocation de l’ombre de ces objets vivants devient complice du dessin et y participe. Elle rapproche les éléments présents de leur discrète existence. Ainsi les marques du quotidien s’écrivent dans l’espace et s’invitent à l’évidence et à l’équilibre.
J’ai le plus grand respect de ce qui est à la fois dessin, volume, installation, a telle enseigne que je m’en mets immédiatement à l’écoute. Gerlinde accorde ses instruments qui se plient derechef à son geste, l’espace se soumet au volume, l’œuvre est équilibrée, simple et belle.
Bernard Plasse
 
 
 
planchepiration
planpalan
fatigalette
tournevescalier
parquêtise
cloustruction
plâtron
escalierberté
seautonnière
percepalier
troupoulie
chauffalette
planchard
 
 
 
transpiraler
co-brouetter
ravacouler
coffrager
poutraler
 
 
 
 
 
 
 
 
pinciment
quincaille
sciesac
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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