Gilles DESPLANQUES 

Domesticité sauvage
Résidence à l’USINE à Grasse
Lors de cette résidence, j’ai été invité doublement, comme apprenti dessinateur au cabinet d’architecture de Jean LORIN et par Camille LORIN sa compagne, artiste qui a monté un lieu de résidence artistique dans une ancienne usine de parfum.
De cette double influence, j’ai travaillé à de nouvelles sculptures qui empruntaient à l’univers architectural tout en étant dévoyées de leurs usages premiers. Des maquettes de ruines en bois brûlé, fabriquées à l’échelle de mobilier. Des blocs sanitaires en guise de socles, dans lesquels se plantent des animaux naturalisés. Une armoire percutée par un geai.
Des formes improbables, des sculptures hybrides, des épures aussi en métal auxquels s’amalgament d’autres éléments (cires, couverture de survie, vétements, nourriture…)
Ce paysage floue les frontières entre le familier et le sauvage, le quotidien et l’étranger, propice à l’accident, évocant le trouble d’un monde malmené par l’Homme au détriment de l’ensemble du vivant.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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